Alors que les élections présidentielles au Nicaragua sont prévues pour ce dimanche 7 novembre 2021, de nombreuses voix à l’international notamment l’Union Européenne et les États-Unis crient à la corruption, au simulacre.
Les raisons ? Le gouvernement actuel, dirigé par le président Daniel Ortega qui est également candidat pour une quatrième fois au poste présidentiel, a séquestré plusieurs autres candidats. Ce qui permet de contrôler les scrutins et de remporter haut la main les élections.
Au total, pas moins de sept candidats opposants dont Cristiana Chamorro, Arturo Cruz, Juan Sebastian Chamorro (cousin de Cristiana Chamorro), Miguel Mora, Medardo Marrena et Noel Vidaurre ont été arrêtés au cours du mois de juin. Ces derniers, qui représentaient de sérieux candidats opposants, ont été accusé de plusieurs chefs d’accusation.
D’après le journal TV5 Monde, certains se sont vu accuser de blanchiment d’argent, de porter atteinte à la société nicaraguayenne et aux droits des citoyens, d’agissement contre la souveraineté du pays et d’incitation à l’ingérence étrangère…
Afin de montrer leur mécontentement, l’opposition nicaraguayenne a invité la population à “rester à la maison” et à ne pas se présenter dans les bureaux de vote. Une réponse réfléchie compte tenu de la situation où les élections seront clairement et simplement volées par le couple présidentiel Daniel Ortega (président) et son épouse Rosario Murillo, (vice-présidente depuis 2017).
Outre la chasse lancée aux opposants, il faut dire que le droit à la liberté d’expression est violé puisque la population n’est pas en mesure de s’exprimer librement sous peine d’être arrêtée et jetée en prison.
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