Feignant la toute-puissance, Luis Abinader peut-il tenir tête aux autorités américaines ?

Feignant la toute-puissance, Luis Abinader peut-il tenir tête aux autorités américaines ?

Le président Luis Abinader se noie dans une perspective illusionniste en pensant pouvoir s’imposer sur l’île tout en faisant fi des traités et conventions qui régissent les relations entre les pays.

Même après la demande des États-Unis et du haut commissariat des Nations Unies qui ont appelé à une cessation des rapatriements en violation des droits de la personne, le président dominicain persiste dans sa politique raciste de déportation massive des compatriotes haïtiens.

Ce que peut-être le président Abinader ignore c’est que l’économie de son pays repose en grande partie sur les investissements étrangers. Les États-Unis sont le plus grand investisseur étranger en République dominicaine, suivis du Canada, avec un montant cumulé de plusieurs milliards de dollars américains.

Les Haïtiens sont unanimes à admettre que c’est aux Haïtiens de créer les conditions permettant aux fils et aux filles du pays de vivre dignement sur leur territoire.  Cependant, il est un fait, et les données disponibles le montrent, que la République dominicaine n’est pas l’Eldorado.

Dans ses « conseils aux voyageurs », le gouvernement canadien demande à ceux qui entrent sur le territoire dominicain de faire preuve d’une grande prudence en raison de la criminalité. Luis Abinader doit, plus que jamais, faire preuve de dépassement de soi et mettre de côté ses élans racistes que son pays risque de payer au prix fort.

« La criminalité est présente en République dominicaine, y compris les crimes violents, en particulier dans les grandes villes. Or, la plupart des incidents sont des crimes opportunistes, qui constituent la menace la plus importante pour les touristes », alertent les autorités canadiennes sur leur site officiel.

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