Kamala Harris et Donald Trump toujours au coude-à-coude dans les sondages

Kamala Harris et Donald Trump toujours au coude-à-coude dans les sondages

La candidate démocrate domine son adversaire républicain dans les enquêtes d’opinion nationales, mais l’essentiel de la course se joue dans les États-clés où les deux camps multiplient les opérations électorales. Feuilleton de campagne, épisode 4. Avec Guillaume Naudin, le correspondant de RFI à Washington, retour sur les temps forts de la semaine politique aux États-Unis, à six semaines de la présidentielle. Gros plan aujourd’hui sur les sondages, qui donnent toujours les deux principaux candidats au coude-à-coude.On commence, souligne Guillaume Naudin, à avoir un nombre significatif d’études d’opinion réalisées après le débat du 10 septembre entre Kamala Harris et Donald Trump. Au plan national, ils donnent une légère avance à la candidate démocrate, une avance qui d’ailleurs se creuse légèrement. Et ce n’est pas une surprise : la dernière fois que les Républicains ont remporté ce que l’on appelle ici le vote populaire, c’était il y a 20 ans, pour la réélection de George W. Bush. Depuis, les Démocrates remportent la majorité des suffrages, mais ce n’est pas comme cela que le scrutin fonctionne, car l’élection se joue au suffrage universel direct.Il faut remporter une majorité des 538 grands électeurs désignés État par État, et notamment les États-clés, ceux qui sont susceptibles de faire basculer l’élection. Et là ça se complique. Il y a sept États dont le sort est incertain, et par conséquent de multiples sondages par État, avec des résultats parfois différents. Pour gommer les disparités, il faut établir une moyenne à prendre avec prudence. Or, selon cette moyenne établie par le Washington Post, il semble que les États de la ceinture industrielle, ceux du nord-est, favorisent pour l’instant Kamala Harris et que la tendance soit de plus en plus marquée depuis le débat.Dans le sud, la vice-présidente a un très léger avantage dans le Nevada, mais cet écart se situe dans la marge d’erreur. En Arizona et en Géorgie, avantage plutôt à Donald Trump. Enfin, il y a la Caroline du Nord, où les deux candidats sont virtuellement à égalité.Le crash du « nazi noir » de Caroline du NordLa chaîne CNN démontre, dans son enquête publiée jeudi 19 septembre 2024 que Mark Robinson, candidat républicain au poste de gouverneur de Caroline du Nord, a écrit sous pseudonyme, il y a une dizaine d’années, qu’il se considérait comme un nazi noir et qu’il n’était pas contre l’esclavage (en ajoutant qu’il aimerait bien lui-même posséder quelques esclaves). Dans ces messages postés sur un site de vidéos pornos, il écrivait aussi apprécier la pornographie transgenre, une habitude assez éloignée des positions officielles du Parti républicain.Ces révélations font scandale, d’autant plus que Mark Robinson s’était déjà distingué il a plusieurs semaines par des propos particulièrement misogynes, et surtout une position très ferme sur l’avortement qu’il aimerait voir purement et simplement interdit, sans aucune exception.L’équipe de campagne de Kamala Harris a sauté sur l’occasion et s’est dépêchée, dans un nouveau clip de campagne, d’associer Mark Robinson à Donald Trump. Car l’affaire Robinson a lieu dans un État-clé où les deux candidats à la présidence sont virtuellement à égalité. Et les deux élections, présidentielle et celle au poste de gouverneur, se jouent sur le même bulletin de vote, qui rassemble tous les scrutins de l’État.Le camp Harris espère qu’un candidat décrédibilisé va entraîner Donald Trump dans sa chute. Pour l’instant, Mark Robinson veut continuer, même si la plupart de ses proches, dont son directeur de campagne, ont quitté le navire.Joe Biden, dernier tour aux Nations uniesLe président américain prononce ce mardi (24 septembre) devant l’Assemblée générale de l’ONU l’un de ses derniers discours de politique étrangère et, sur ce thème, la presse ne l’épargne pas. À lire dans le Wall Street Journal, cette tribune au vitriol : « Monsieur Biden a beau adorer la diplomatie, cette histoire d’amour n’est pas réciproque, s’énerve Walter Russell Mead. Joe Biden n’a pas réussi à forger un nouvel accord sur le nucléaire avec l’Iran, il n’a pas su restaurer le dialogue israélo-palestinien, il a échoué à stopper la guerre civile au Soudan ou le conflit au Yémen. Et surtout, depuis un an, il s’échine de manière frénétique à éviter l’escalade entre le Hezbollah et les Israéliens. Sauf qu’en pleine crise au Proche-Orient, ses émissaires continuent d’appeler au calme, et personne n’écoute. Comme beaucoup de Démocrates, tacle le quotidien libéral et conservateur, Monsieur Biden évite de trop faire confiance aux militaires, mais il attribue des pouvoirs magiques à la diplomatie ».Sauf miracle, le président n’a plus le temps d’obtenir quoi que ce soit d’ici la fin de son mandat. Que s’est-il passé ? Dans le New York Times, regard de l’autre côté du miroir. Le journal new-yorkais nous explique qu’en privé, l’équipe Biden ne cache plus son exaspération vis-à-vis de Benyamin Netanyahou, « qui donne des assurances à la Maison Blanche le matin et se contredit l’après-midi ».Il n’y a même pas eu de coup de fil entre Joe Biden et le Premier ministre israélien après l’épisode des appareils piégés au Liban, « c’est dire à quel point ils n’ont plus rien à se dire », observe le New York Times. En réalité, conclut l’article, « Netanyahou n’a plus qu’à attendre. Et si Donald Trump revient au pouvoir, il aura les mains libres pour mener ses guerres contre le Hamas et le Hezbollah comme il le voudra ». Haïti : cafouillages au sommet de l’ÉtatL’imbroglio est levé, c’est bien le président du Conseil présidentiel de transition qui prendra la parole à la tribune de l’ONU pour représenter Haïti devant l’Assemblée générale. Le discours d’Edgard Leblanc Fils est prévu jeudi à New York. Reste une image, regrette Frantz Duval dans Le Nouvelliste, « le Conseil présidentiel de transition (CPT) et le gouvernement qui ont échoué à s’entendre et qui ont heurté le pays ».Illustration avec l’épisode Leslie Voltaire, membre du CPT, présent à New York, qui a tenté de s’inviter au rendez-vous entre Lula, le président du Brésil, et le Premier ministre haïtien, Garry Conille. Leslie Voltaire n’a pas pu passer puisqu’il n’était pas invité, les agents du protocole brésilien lui ont barré la route, et le voilà qui dénonce un « coup d’État diplomatique » du gouvernement.« L’esprit qui anime la concurrence malsaine entre les deux branches de l’exécutif à des répercussions sur le pays entier, s’alarme Frantz Duval. Grave et gros problème de niveau et de sens des responsabilités à la tête de l’État, on a comme l’impression que les chefs haïtiens de 2024 sont des enfants qui se battent pour avoir la clé d’un magasin de jouets et que ceux qui y accèdent font tout pour laisser les autres dehors. Mesdames et Messieurs, vos cafouillages au sommet de l’État font honte au pays ». Guerre fratricide et inquiétudes politiques en BolivieAprès une semaine de mobilisation, la grande marche (de 190 kilomètres) organisée par l’ancien président Evo Morales à travers les Andes est arrivée à La Paz, la capitale administrative bolivienne. L’objectif revendiqué de ce mouvement, c’est que le président en exercice, Luis Arce, prenne des mesures face à la crise économique et qu’Evo Morales puisse être candidat à la l’élection présidentielle de l’année prochaine.Interrogé par notre correspondant en Bolivie, Nils Sabin, présent aux abords du cortège, les manifestants expriment leurs craintes pour l’avenir, en raison de la pénurie de dollars, du manque de combustible et de la hausse des prix. Pour beaucoup, ils s’estiment aussi trahis par Luis Arce, accusé d’avoir trompé les organisations sociales en tentant d’empêcher Evo Morales de se présenter.Des troubles ont éclaté à l’issue de ce rassemblement à La Paz, faisant au moins un blessé, une arrestation et des dégâts matériels après plusieurs bagarres entre partisans des deux camps, notamment devant le siège du gouvernement, où la police a dû intervenir.Attention, prévient Hernan Terrazas dans Los Tiempos « ce problème nous concerne tous, la peur est sur toutes les lèvres […]. Y aura-t-il un dialogue ? Ils appartiennent tous les deux à la même organisation, mais ils veulent laver leur linge sale sous les yeux de tous leurs voisins. Or les gens, notamment à La Paz, savent que les menaces entraînent des conséquences. Parfois avec des balles et des morts. Et à chaque fois, il ne manque pas de profiteurs qui augmentent les prix des biens sous prétexte que les produits ne peuvent plus arriver en ville ».Sans parler, poursuit Los Tiempos, « de l’image que l’on projette du pays. Les investissements étrangers n’en finissent plus de diminuer, le développement du secteur des mines et des hydrocarbures devient presque impossible. Même si cela nous fait mal, et pour le dire rapidement, plus personne ne prend la Bolivie au sérieux. Alors que nous sommes plus de 11 millions de personnes à lever la main pour rappeler que nous existons ». L’actualité des Outre-mer avec nos confrères de la 1èreEn Martinique, le mouvement à l’origine des manifestations « contre la vie chère » a fini par obtenir satisfaction : les futures négociations seront bel et bien diffusées sur les réseaux sociaux.

Barbancourt

le rhum des connaisseurs

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La candidate démocrate domine son adversaire républicain dans les enquêtes d’opinion nationales, mais l’essentiel de la course se joue dans les États-clés où les deux camps multiplient les opérations électorales.

Feuilleton de campagne, épisode 4. Avec Guillaume Naudin, le correspondant de RFI à Washington, retour sur les temps forts de la semaine politique aux États-Unis, à six semaines de la présidentielle. Gros plan aujourd’hui sur les sondages, qui donnent toujours les deux principaux candidats au coude-à-coude.

fkremas

On commence, souligne Guillaume Naudin, à avoir un nombre significatif d’études d’opinion réalisées après le débat du 10 septembre entre Kamala Harris et Donald Trump. Au plan national, ils donnent une légère avance à la candidate démocrate, une avance qui d’ailleurs se creuse légèrement. Et ce n’est pas une surprise : la dernière fois que les Républicains ont remporté ce que l’on appelle ici le vote populaire, c’était il y a 20 ans, pour la réélection de George W. Bush. Depuis, les Démocrates remportent la majorité des suffrages, mais ce n’est pas comme cela que le scrutin fonctionne, car l’élection se joue au suffrage universel direct.

Il faut remporter une majorité des 538 grands électeurs désignés État par État, et notamment les États-clés, ceux qui sont susceptibles de faire basculer l’élection. Et là ça se complique. Il y a sept États dont le sort est incertain, et par conséquent de multiples sondages par État, avec des résultats parfois différents. Pour gommer les disparités, il faut établir une moyenne à prendre avec prudence. Or, selon cette moyenne établie par le Washington Post, il semble que les États de la ceinture industrielle, ceux du nord-est, favorisent pour l’instant Kamala Harris et que la tendance soit de plus en plus marquée depuis le débat.

Dans le sud, la vice-présidente a un très léger avantage dans le Nevada, mais cet écart se situe dans la marge d’erreur. En Arizona et en Géorgie, avantage plutôt à Donald Trump. Enfin, il y a la Caroline du Nord, où les deux candidats sont virtuellement à égalité.

Le crash du « nazi noir » de Caroline du Nord

La chaîne CNN démontre, dans son enquête publiée jeudi 19 septembre 2024 que Mark Robinson, candidat républicain au poste de gouverneur de Caroline du Nord, a écrit sous pseudonyme, il y a une dizaine d’années, qu’il se considérait comme un nazi noir et qu’il n’était pas contre l’esclavage (en ajoutant qu’il aimerait bien lui-même posséder quelques esclaves). Dans ces messages postés sur un site de vidéos pornos, il écrivait aussi apprécier la pornographie transgenre, une habitude assez éloignée des positions officielles du Parti républicain.

Ces révélations font scandale, d’autant plus que Mark Robinson s’était déjà distingué il a plusieurs semaines par des propos particulièrement misogynes, et surtout une position très ferme sur l’avortement qu’il aimerait voir purement et simplement interdit, sans aucune exception.

L’équipe de campagne de Kamala Harris a sauté sur l’occasion et s’est dépêchée, dans un nouveau clip de campagne, d’associer Mark Robinson à Donald Trump. Car l’affaire Robinson a lieu dans un État-clé où les deux candidats à la présidence sont virtuellement à égalité. Et les deux élections, présidentielle et celle au poste de gouverneur, se jouent sur le même bulletin de vote, qui rassemble tous les scrutins de l’État.

Le camp Harris espère qu’un candidat décrédibilisé va entraîner Donald Trump dans sa chute. Pour l’instant, Mark Robinson veut continuer, même si la plupart de ses proches, dont son directeur de campagne, ont quitté le navire.

Joe Biden, dernier tour aux Nations unies

Le président américain prononce ce mardi (24 septembre) devant l’Assemblée générale de l’ONU l’un de ses derniers discours de politique étrangère et, sur ce thème, la presse ne l’épargne pas. À lire dans le Wall Street Journal, cette tribune au vitriol : « Monsieur Biden a beau adorer la diplomatie, cette histoire d’amour n’est pas réciproque, s’énerve Walter Russell Mead. Joe Biden n’a pas réussi à forger un nouvel accord sur le nucléaire avec l’Iran, il n’a pas su restaurer le dialogue israélo-palestinien, il a échoué à stopper la guerre civile au Soudan ou le conflit au Yémen. Et surtout, depuis un an, il s’échine de manière frénétique à éviter l’escalade entre le Hezbollah et les Israéliens. Sauf qu’en pleine crise au Proche-Orient, ses émissaires continuent d’appeler au calme, et personne n’écoute. Comme beaucoup de Démocrates, tacle le quotidien libéral et conservateur, Monsieur Biden évite de trop faire confiance aux militaires, mais il attribue des pouvoirs magiques à la diplomatie ».

Sauf miracle, le président n’a plus le temps d’obtenir quoi que ce soit d’ici la fin de son mandat. Que s’est-il passé ? Dans le New York Times, regard de l’autre côté du miroir. Le journal new-yorkais nous explique qu’en privé, l’équipe Biden ne cache plus son exaspération vis-à-vis de Benyamin Netanyahou, « qui donne des assurances à la Maison Blanche le matin et se contredit l’après-midi ».Il n’y a même pas eu de coup de fil entre Joe Biden et le Premier ministre israélien après l’épisode des appareils piégés au Liban, « c‘est dire à quel point ils n’ont plus rien à se dire », observe le New York Times. En réalité, conclut l’article, « Netanyahou n’a plus qu’à attendre. Et si Donald Trump revient au pouvoir, il aura les mains libres pour mener ses guerres contre le Hamas et le Hezbollah comme il le voudra ».

 

Haïti : cafouillages au sommet de l’État

L’imbroglio est levé, c’est bien le président du Conseil présidentiel de transition qui prendra la parole à la tribune de l’ONU pour représenter Haïti devant l’Assemblée générale. Le discours d’Edgard Leblanc Fils est prévu jeudi à New York. Reste une image, regrette Frantz Duval dans Le Nouvelliste, « le Conseil présidentiel de transition (CPT) et le gouvernement qui ont échoué à s’entendre et qui ont heurté le pays ».

Illustration avec l’épisode Leslie Voltaire, membre du CPT, présent à New York, qui a tenté de s’inviter au rendez-vous entre Lula, le président du Brésil, et le Premier ministre haïtien, Garry Conille. Leslie Voltaire n’a pas pu passer puisqu’il n’était pas invité, les agents du protocole brésilien lui ont barré la route, et le voilà qui dénonce un « coup d’État diplomatique » du gouvernement.

« L’esprit qui anime la concurrence malsaine entre les deux branches de l’exécutif à des répercussions sur le pays entier, s’alarme Frantz Duval. Grave et gros problème de niveau et de sens des responsabilités à la tête de l’État, on a comme l’impression que les chefs haïtiens de 2024 sont des enfants qui se battent pour avoir la clé d’un magasin de jouets et que ceux qui y accèdent font tout pour laisser les autres dehors. Mesdames et Messieurs, vos cafouillages au sommet de l’État font honte au pays ».

 

Guerre fratricide et inquiétudes politiques en Bolivie

Après une semaine de mobilisation, la grande marche (de 190 kilomètres) organisée par l’ancien président Evo Morales à travers les Andes est arrivée à La Paz, la capitale administrative bolivienne. L’objectif revendiqué de ce mouvement, c’est que le président en exercice, Luis Arce, prenne des mesures face à la crise économique et qu’Evo Morales puisse être candidat à la l’élection présidentielle de l’année prochaine.

Interrogé par notre correspondant en Bolivie, Nils Sabin, présent aux abords du cortège, les manifestants expriment leurs craintes pour l’avenir, en raison de la pénurie de dollars, du manque de combustible et de la hausse des prix. Pour beaucoup, ils s’estiment aussi trahis par Luis Arce, accusé d’avoir trompé les organisations sociales en tentant d’empêcher Evo Morales de se présenter.

Des troubles ont éclaté à l’issue de ce rassemblement à La Paz, faisant au moins un blessé, une arrestation et des dégâts matériels après plusieurs bagarres entre partisans des deux camps, notamment devant le siège du gouvernement, où la police a dû intervenir.

Attention, prévient Hernan Terrazas dans Los Tiempos « ce problème nous concerne tous, la peur est sur toutes les lèvres […]. Y aura-t-il un dialogue ? Ils appartiennent tous les deux à la même organisation, mais ils veulent laver leur linge sale sous les yeux de tous leurs voisins. Or les gens, notamment à La Paz, savent que les menaces entraînent des conséquences. Parfois avec des balles et des morts. Et à chaque fois, il ne manque pas de profiteurs qui augmentent les prix des biens sous prétexte que les produits ne peuvent plus arriver en ville ».

Sans parler, poursuit Los Tiempos, « de l’image que l’on projette du pays. Les investissements étrangers n’en finissent plus de diminuer, le développement du secteur des mines et des hydrocarbures devient presque impossible. Même si cela nous fait mal, et pour le dire rapidement, plus personne ne prend la Bolivie au sérieux. Alors que nous sommes plus de 11 millions de personnes à lever la main pour rappeler que nous existons ».

 

L’actualité des Outre-mer avec nos confrères de la 1ère

En Martinique, le mouvement à l’origine des manifestations « contre la vie chère » a fini par obtenir satisfaction : les futures négociations seront bel et bien diffusées sur les réseaux sociaux.

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