Donald Trump et les Haïtiens de Springfield

Donald Trump et les Haïtiens de Springfield

Aux États-Unis, Donald Trump affirme qu’il révoquera le statut de protection temporaire des migrants haïtiens dans la ville de Springfield s’il est élu. Rappelons que, depuis des semaines, Donald Trump et les républicains reprennent de fausses rumeurs selon lesquelles les migrants haïtiens de Springfield, dans l’Ohio, mangent les animaux domestiques de leurs voisins. « Springfield est un si bel endroit, vous avez vu ce qui lui est arrivé ? Ils sont dépassés. On ne peut pas faire ça aux gens. Il faut les faire partir », affirmait ce jeudi (3 octobre 2024) Donald Trump. Le Nouvelliste comme Gazette Haïti reprennent l’article de Jacqueline Charles dans le Miami Herald qui rappelle que, depuis des semaines, Springfield est un des thèmes de campagne les plus importants du candidat républicain et de son colistier JD Vance, « répandant des mensonges sur des Haïtiens mangeant les animaux familiers de leurs voisins ». Et ils continuent, malgré les critiques, note Politico, même si « selon certains des alliés de Donald Trump, cela a fait perdre de vue certains de ses objectifs à sa campagne ». Parler d’annuler le statut de protection temporaire des Haïtiens, ce n’est pas une première pour le candidat, rappelle le Miami Herald : à l’époque de sa présidence, le département de la sécurité intérieure l’avait déjà annoncé, ce qui avait entraîné des poursuites. Et au final, la décision avait été bloquée en justice. Gazette Haïti note que « les conditions en Haïti sont bien pires aujourd’hui qu’en 2017 ou même en 2010, lorsque le président Obama avait désigné Haïti pour le TPS après le tremblement de terre ». Le bas de la ville de Port-au Prince, une zone dévastéeUne fois par mois, Ayibopost vient parler d’un de ses articles marquant dans le Journal d’Haïti et des Amériques. Le journaliste Junior Legrand raconte son reportage dans le bas de la ville de Port-au-Prince, où il a pu mesurer l’étendue des violences commises par les gangs. Plusieurs facultés ont été saccagées. L’Institut de formation des sages-femmes a été également très touché, plusieurs responsables ont expliqué au journaliste que les dégâts étaient estimés à plusieurs milliers de dollars, et des milliers de livres, dont ont besoin les étudiants, ont disparu. La situation est telle que les directeurs d’établissements ne peuvent pas aller sur place faire un inventaire précis des dégâts. L’article est à retrouver sur le site Ayibopost.com. Des troupes du Salvador bientôt en HaïtiUn accord a été signé ce jeudi (3 octobre 2024) entre Haïti et le Salvador, qui prévoit le déploiement d’un contingent médical pour fournir des soins de santé aux officiers de la force multinationale, explique Le Nouvelliste. Selon une source du quotidien, ce contingent, essentiellement médical donc, doit arriver « sous peu », avec 80 officiers. Mais certains patrouilleront dans les rues et réaliseront des surveillances aériennes Au Guatemala, 13 nouveaux juges pour la Cour suprêmeL’élection par la Congrès a eu lieu ce jeudi (3 octobre). Elle était importante, car le président du pays Arevalo accuse la Cour d’avoir été, pendant des années, « entre les mains des mafias » et « d’intérêts corrompus ». Sachant qu’elle a soutenu la procureure générale qui a tenté, par tous les moyens, d’abord d’empêcher l’accession à la présidence de Bernardo Arevalo. Le choix fait par le Congrès était donc vu comme extrêmement importante dans le cadre de la lutte contre la corruption lancée par Bernardo Arevalo. Mais « c’est un échec », annonce La Hora. Prensa Comunitaria note trois magistrats réélus sont accusés de manipulation du processus de renouvellement de cours en 2019. Et deux nouvelles magistrates sont liées aux familles de deux personnes accusées dans des affaires datant de 2014 et 2020. Au Brésil, Lula à la peine pour les municipalesAu Brésil, le premier tour des élections municipales a lieu ce dimanche (6 octobre 2024).Il y a quatre ans, le parti des travailleurs de Lula avait essuyé un revers important, et cette fois, explique Achim Lippold, cela ne se présente pas mieux : même dans les grandes villes du Nordeste du Brésil, le bastion électoral du PT, le parti de Lula est devancé par ses concurrents. Dans certains cas, le parti tente donc des alliances, se contentant d’appuyer des candidats d’autres partis, en espérant qu’ils le soutiendront lors de la prochaine élection présidentielle. Il y a même des villes où le PT soutient le même candidat que le PL, la formation de l’ancien président d’extrême droite Jair Bolsonaro.À noter aussi l’apparition d’une nouvelle figure, un richissime coach de 37 ans, Pablo Marçal, candidat surprise à la très convoitée mairie de Sao Paulo : phrases choc, misogynes et mensongères, vidéos virales, il ne cesse de monter dans les sondages, même s’il est donné largement perdant au second tour. Son succès est, en tous cas, un indicateur, explique Achim Lippold, que l’électorat de droite commence à penser à une alternative à Jair Bolsonaro pour la présidentielle de 2026 – l’ancien président a été déclaré inéligible. Le journal de La Première Les négociations en Guadeloupe ont enfin repris entre les syndicats et EDF.

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le rhum des connaisseurs

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Aux États-Unis, Donald Trump affirme qu’il révoquera le statut de protection temporaire des migrants haïtiens dans la ville de Springfield s’il est élu. Rappelons que, depuis des semaines, Donald Trump et les républicains reprennent de fausses rumeurs selon lesquelles les migrants haïtiens de Springfield, dans l’Ohio, mangent les animaux domestiques de leurs voisins.

« Springfield est un si bel endroit, vous avez vu ce qui lui est arrivé ? Ils sont dépassés. On ne peut pas faire ça aux gens. Il faut les faire partir », affirmait ce jeudi (3 octobre 2024) Donald Trump. Le Nouvelliste comme Gazette Haïti reprennent l’article de Jacqueline Charles dans le Miami Herald qui rappelle que, depuis des semaines, Springfield est un des thèmes de campagne les plus importants du candidat républicain et de son colistier JD Vance, « répandant des mensonges sur des Haïtiens mangeant les animaux familiers de leurs voisins ». Et ils continuent, malgré les critiques, note Politico, même si « selon certains des alliés de Donald Trump, cela a fait perdre de vue certains de ses objectifs à sa campagne ». Parler d’annuler le statut de protection temporaire des Haïtiens, ce n’est pas une première pour le candidat, rappelle le Miami Herald : à l’époque de sa présidence, le département de la sécurité intérieure l’avait déjà annoncé, ce qui avait entraîné des poursuites. Et au final, la décision avait été bloquée en justice. Gazette Haïti note que « les conditions en Haïti sont bien pires aujourd’hui qu’en 2017 ou même en 2010, lorsque le président Obama avait désigné Haïti pour le TPS après le tremblement de terre ».

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Le bas de la ville de Port-au Prince, une zone dévastée

Une fois par mois, Ayibopost vient parler d’un de ses articles marquant dans le Journal d’Haïti et des Amériques. Le journaliste Junior Legrand raconte son reportage dans le bas de la ville de Port-au-Prince, où il a pu mesurer l’étendue des violences commises par les gangs. Plusieurs facultés ont été saccagées. L’Institut de formation des sages-femmes a été également très touché, plusieurs responsables ont expliqué au journaliste que les dégâts étaient estimés à plusieurs milliers de dollars, et des milliers de livres, dont ont besoin les étudiants, ont disparu. La situation est telle que les directeurs d’établissements ne peuvent pas aller sur place faire un inventaire précis des dégâts. L’article est à retrouver sur le site Ayibopost.com.

 

Des troupes du Salvador bientôt en Haïti

Un accord a été signé ce jeudi (3 octobre 2024) entre Haïti et le Salvador, qui prévoit le déploiement d’un contingent médical pour fournir des soins de santé aux officiers de la force multinationale, explique Le Nouvelliste. Selon une source du quotidien, ce contingent, essentiellement médical donc, doit arriver « sous peu », avec 80 officiers. Mais certains patrouilleront dans les rues et réaliseront des surveillances aériennes

 

Au Guatemala, 13 nouveaux juges pour la Cour suprême

L’élection par la Congrès a eu lieu ce jeudi (3 octobre). Elle était importante, car le président du pays Arevalo accuse la Cour d’avoir été, pendant des années, « entre les mains des mafias » et « d’intérêts corrompus ». Sachant qu’elle a soutenu la procureure générale qui a tenté, par tous les moyens, d’abord d’empêcher l’accession à la présidence de Bernardo Arevalo. Le choix fait par le Congrès était donc vu comme extrêmement importante dans le cadre de la lutte contre la corruption lancée par Bernardo Arevalo. Mais « c’est un échec », annonce La Hora. Prensa Comunitaria note trois magistrats réélus sont accusés de manipulation du processus de renouvellement de cours en 2019. Et deux nouvelles magistrates sont liées aux familles de deux personnes accusées dans des affaires datant de 2014 et 2020.

 

Au Brésil, Lula à la peine pour les municipales

Au Brésil, le premier tour des élections municipales a lieu ce dimanche (6 octobre 2024).

Il y a quatre ans, le parti des travailleurs de Lula avait essuyé un revers important, et cette fois, explique Achim Lippold, cela ne se présente pas mieux : même dans les grandes villes du Nordeste du Brésil, le bastion électoral du PT, le parti de Lula est devancé par ses concurrents. Dans certains cas, le parti tente donc des alliances, se contentant d’appuyer des candidats d’autres partis, en espérant qu’ils le soutiendront lors de la prochaine élection présidentielle. Il y a même des villes où le PT soutient le même candidat que le PL, la formation de l’ancien président d’extrême droite Jair Bolsonaro.

À noter aussi l’apparition d’une nouvelle figure, un richissime coach de 37 ans, Pablo Marçal, candidat surprise à la très convoitée mairie de Sao Paulo : phrases choc, misogynes et mensongères, vidéos virales, il ne cesse de monter dans les sondages, même s’il est donné largement perdant au second tour. Son succès est, en tous cas, un indicateur, explique Achim Lippold, que l’électorat de droite commence à penser à une alternative à Jair Bolsonaro pour la présidentielle de 2026 – l’ancien président a été déclaré inéligible.

 

Le journal de La Première 

Les négociations en Guadeloupe ont enfin repris entre les syndicats et EDF.

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