Haïti : Leslie Voltaire prend la présidence du Conseil présidentiel de transition

Haïti : Leslie Voltaire prend la présidence du Conseil présidentiel de transition

Le Conseil présidentiel de transition (CPT) a changé de direction, avec l’architecte Leslie Voltaire qui en a pris la présidence tournante. La cérémonie de « passation de pouvoir » s’est déroulée en l’absence du président sortant, Edgard Leblanc Fils. Nous en parlons avec Gotson Pierre, directeur de l’agence Alterpresse. Selon Gotson Pierre, l’absence du président sortant montre les tensions qui traversent le CPT. Edgard Leblanc Fils avait refusé de signer l’arrêté de passation de pouvoir pour protester contre les trois membres du Conseil présidentiel – dont Leslie Voltaire – qui sont accusés de corruption par l’ancien président du Conseil d’administration de la Banque Nationale de Crédit. Le nouveau président du CPT a annoncé que le Conseil électoral provisoire (CEP), récemment formé et pour le moment incomplet, serait bientôt installé. Avec Gotson Pierre, nous évoquons également l’annonce du Premier ministre Garry Conille qui souhaite consolider « les forces de l’ordre pour combattre efficacement les gangs armés ». C’est à lire dans Alterpresse. La campagne présidentielle américaine vue par notre correspondant à WashingtonComme tous les mardis, notre correspondant Guillaume Naudin revient sur les points forts de la campagne ces derniers jours. Aujourd’hui, il est question de la nouvelle stratégie de communication de Kamala Harris. Selon notre correspondant, l’actuelle vice-présidente « tente de combler une lacune qui lui a été souvent reprochée : celle de ne pas donner d’interview. Elle s’est exprimée hier soir lors d’une édition spéciale de la très regardée émission d’information 60 minutes sur CBS ». Au cours de l’interview, Kamala Harris a évoqué son fameux pistolet, de la marque autrichienne Glock, affirmant qu’elle s’en est déjà servi, « mais sur un stand de tir ».  Avec Guillaume Naudin, on parle aussi des fameux « endorsements » , une pratique très courante dans la vie politique américaine. « C’est le fait pour des individus, des organisations ou même des médias, d’apporter leur soutien à l’un ou l’autre candidat. L’objectif est d’en appeler aux fans, aux adhérents ou aux lecteurs de ces personnalités, organisations ou journaux. À mesure que l’élection approche, les endorsements se multiplient. » On peut citer le soutien du New York Times en faveur de Kamala Harris, qui a été également appuyé par la chanteuse Taylor Swift ou le musicien Bruce Springsteen. Donald Trump, lui, peut se targuer de l’appui de l’homme considéré comme le plus riche du monde, Elon Musk. « Si le candidat républicain est élu, [Musk] se verra confier une mission pour évaluer l’efficacité des services publics avec recommandations d’économies à la clé », rappelle notre correspondant.Après les élections municipales, le Brésil « bien ancré à droite »Pour le journal Estadao, les élections de dimanche dernier ont confirmé que le Brésil restait ancré à droite. Les partis centristes ressortent grands gagnants du scrutin. « On a assisté aussi au renforcement de l’extrême droite et à la déshydratation de la gauche », comme écrit le journal. Le Parti libéral (PL) de l’ancien président Jair Bolsonaro a fait élire 512 maires, soit plus que le double du Parti des Travailleurs (PT), formation du président Lula. Le magazine Carta Capital note une percée de l’extrême droite dans la région du Nordeste, le bastion traditionnel de la gauche. Dans une interview à Carta Capital, l’historien João Cezar de Castro Rocha se montre inquiet de la montée de l’extrême droite, un mouvement qui sera d’autant plus fort « qu’il s’éloignera de la figure toxique de Jair Bolsonaro ». Selon l’historien, « l’objectif de l’extrême droite ne sera pas de remporter l’élection présidentielle de 2026 où Lula aura des chances d’être réélu s’il se représente », mais plutôt « de former un bloc suffisamment puissant au Sénat pour promouvoir des réformes similaires à celles entreprises par Viktor Orbán en Hongrie, notamment en modifiant la composition de la Cour suprême ». Journal de la 1re En Guyane, le FIFAC 2024 dévoile sa 6è édition à Saint-Laurent-du-Maroni : 37 films en compétition et un focus sur Haïti.

Le Conseil présidentiel de transition (CPT) a changé de direction, avec l’architecte Leslie Voltaire qui en a pris la présidence tournante. La cérémonie de « passation de pouvoir » s’est déroulée en l’absence du président sortant, Edgard Leblanc Fils. Nous en parlons avec Gotson Pierre, directeur de l’agence Alterpresse.

Selon Gotson Pierre, l’absence du président sortant montre les tensions qui traversent le CPT. Edgard Leblanc Fils avait refusé de signer l’arrêté de passation de pouvoir pour protester contre les trois membres du Conseil présidentiel – dont Leslie Voltaire – qui sont accusés de corruption par l’ancien président du Conseil d’administration de la Banque Nationale de Crédit. Le nouveau président du CPT a annoncé que le Conseil électoral provisoire (CEP), récemment formé et pour le moment incomplet, serait bientôt installé. Avec Gotson Pierre, nous évoquons également l’annonce du Premier ministre Garry Conille qui souhaite consolider « les forces de l’ordre pour combattre efficacement les gangs armés ». C’est à lire dans Alterpresse.

 

La campagne présidentielle américaine vue par notre correspondant à Washington

Comme tous les mardis, notre correspondant Guillaume Naudin revient sur les points forts de la campagne ces derniers jours. Aujourd’hui, il est question de la nouvelle stratégie de communication de Kamala Harris. Selon notre correspondant, l’actuelle vice-présidente « tente de combler une lacune qui lui a été souvent reprochée : celle de ne pas donner d’interview. Elle s’est exprimée hier soir lors d’une édition spéciale de la très regardée émission d’information 60 minutes sur CBS ». Au cours de l’interview, Kamala Harris a évoqué son fameux pistolet, de la marque autrichienne Glock, affirmant qu’elle s’en est déjà servi, « mais sur un stand de tir ».  

Avec Guillaume Naudin, on parle aussi des fameux « endorsements » , une pratique très courante dans la vie politique américaine. « C’est le fait pour des individus, des organisations ou même des médias, d’apporter leur soutien à l’un ou l’autre candidat. L’objectif est d’en appeler aux fans, aux adhérents ou aux lecteurs de ces personnalités, organisations ou journaux. À mesure que l’élection approche, les endorsements se multiplient. » On peut citer le soutien du New York Times en faveur de Kamala Harris, qui a été également appuyé par la chanteuse Taylor Swift ou le musicien Bruce Springsteen. Donald Trump, lui, peut se targuer de l’appui de l’homme considéré comme le plus riche du monde, Elon Musk. « Si le candidat républicain est élu, [Musk] se verra confier une mission pour évaluer l’efficacité des services publics avec recommandations d’économies à la clé », rappelle notre correspondant.

Après les élections municipales, le Brésil « bien ancré à droite »

Pour le journal Estadao, les élections de dimanche dernier ont confirmé que le Brésil restait ancré à droite. Les partis centristes ressortent grands gagnants du scrutin. « On a assisté aussi au renforcement de l’extrême droite et à la déshydratation de la gauche », comme écrit le journal. Le Parti libéral (PL) de l’ancien président Jair Bolsonaro a fait élire 512 maires, soit plus que le double du Parti des Travailleurs (PT), formation du président Lula. Le magazine Carta Capital note une percée de l’extrême droite dans la région du Nordeste, le bastion traditionnel de la gauche. Dans une interview à Carta Capital, l’historien João Cezar de Castro Rocha se montre inquiet de la montée de l’extrême droite, un mouvement qui sera d’autant plus fort « qu’il s’éloignera de la figure toxique de Jair Bolsonaro ». Selon l’historien, « l’objectif de l’extrême droite ne sera pas de remporter l’élection présidentielle de 2026 où Lula aura des chances d’être réélu s’il se représente », mais plutôt « de former un bloc suffisamment puissant au Sénat pour promouvoir des réformes similaires à celles entreprises par Viktor Orbán en Hongrie, notamment en modifiant la composition de la Cour suprême ».

 

Journal de la 1re

En Guyane, le FIFAC 2024 dévoile sa 6è édition à Saint-Laurent-du-Maroni : 37 films en compétition et un focus sur Haïti.

RFI
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