La FIFA a confirmé l’attribution de la Coupe du Monde 2034 à l’Arabie saoudite, une décision qui marque un nouveau chapitre dans l’histoire de cette compétition emblématique. Le pays du Golfe était le seul candidat après le retrait de l’Australie en octobre 2023, ce qui a facilité l’approbation de sa candidature par l’instance dirigeante du football mondial.
Un tournoi dans des infrastructures modernes
La compétition se déroulera dans quinze stades répartis sur cinq villes, avec Riyad comme centre névralgique. Le Stade Roi Salman, d’une capacité de 92 000 places, accueillera la cérémonie d’ouverture, le match inaugural et la finale. Parmi les sites emblématiques figurent également le Stade du Roi Fahad et le Stade de NEOM, une ville futuriste conçue pour démontrer les ambitions technologiques et écologiques de l’Arabie saoudite.
Une stratégie d’expansion sportive
Cette attribution s’inscrit dans une stratégie plus large de l’Arabie saoudite pour se positionner comme un acteur majeur sur la scène sportive internationale. En accueillant des stars comme Cristiano Ronaldo et Karim Benzema dans sa ligue nationale et en investissant dans des projets sportifs, le royaume cherche à utiliser le sport comme levier de diversification économique et de soft power.
Polémiques et défis
Cependant, cette décision n’est pas sans controverse. Des critiques pointent du doigt les questions liées aux droits humains et aux impacts environnementaux des projets grandioses comme NEOM. Malgré cela, la FIFA a salué les ambitions du pays et son engagement envers l’organisation d’un tournoi à grande échelle.
La Coupe du Monde 2034 promet d’être un événement marquant, tant sur le plan sportif qu’en termes de symbolisme pour la région et le football mondial.
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