À Rio de Janeiro, une belle initiative apporte la magie de Noël aux favelas, là où les familles n’ont pas toujours les moyens de se rendre dans les centres commerciaux pour rencontrer le père Noël et prendre une photo (payante) avec lui. À écouter dans le reportage de notre correspondante Sarah Cozzolino. À travers une caravane qui parcourt 23 quartiers populaires, petits et grands peuvent prendre une photo gratuite avec le père Noël. C’est un luxe pour ces habitants, car, pour avoir un tel cliché très prisé par les enfants, ils doivent normalement débourser autour de 10 euros et se rendre dans un centre commercial.Pour beaucoup d’enfants, comme Giovana, 10 ans, c’est donc la première fois qu’ils croisent le père Noël, ce qui apporte un moment de joie simple, mais précieux. À l’origine de cette initiative se trouve Raull Santiago.Ce projet va au-delà des enfants, touchant aussi les adultes comme Inès Pereira, 67 ans, qui rencontre pour la première fois le père Noël après 25 ans passés dans la favela. Le bon déroulement de cette opération nécessite une organisation rigoureuse pour assurer la sécurité et la logistique dans des zones souvent marquées par des tensions entre factions. La caravane collabore étroitement avec les habitants et leaders locaux pour garantir que chaque visite se déroule sans encombre.Carlos Brandão, qui incarne le père Noël, partage des moments de bonheur et d’émotion intense avec les habitants. Originaire lui-même d’une favela, il comprend les réalités de ces quartiers. Entre la chaleur écrasante et les demandes bouleversantes, comme celle d’une petite fille souhaitant voir son frère quitter le trafic de drogue, Carlos s’investit pleinement dans son rôle. Fier de son engagement, il rappelle qu’il n’intervient que dans les favelas, loin des centres commerciaux, incarnant ainsi une figure de bienveillance là où elle est le plus nécessaire.En Haïti, un Noël sous les ballesLa nouvelle attaque meurtrière perpétrée par les gangs pour empêcher l’ouverture de l’hôpital général à Port-au-Prince fait les gros titres de la presse haïtienne. « La réouverture de l’hôpital général vire au carnage », titre Le Nouvelliste. De son côté, Gazette Haïti met en avant le message de Leslie Voltaire, président du Conseil présidentiel de transition, qui assure que cet acte ne restera pas impuni. Ce qui devait être un coup de communication pour le ministre de la Santé publique et de la Population – la réouverture de l’hôpital vandalisé au début de l’année par le gang Izo – s’est transformé en drame. Un drame qui, souligne Le Nouvelliste, met en lumière l’emprise des gangs sur une zone voisine du palais national.Les médias haïtiens rapportent que plusieurs journalistes, cherchant à se mettre à l’abri, ont été blessés par balles. Leurs collègues ont tenté, en vain, de trouver des infirmières. L’évacuation des blessés vers l’hôpital a été retardée en raison d’affrontements entre la police et les membres du gang.Dans les colonnes du Miami Herald, un journaliste attribue la responsabilité de l’incident au gouvernement haïtien. Il estime que cette attaque reflète un problème plus vaste, où les journalistes sont pris pour cible à la fois par la police et par les gangs. Le site d’information Alterpresse évoque des « manquements dans la mise en place des dispositions sécuritaires » autour de l’hôpital et dans les quartiers environnants, sous l’emprise des gangs armés depuis février 2024.Contacté par le New York Times, le ministère de la Santé n’a pas souhaité commenter la fusillade. Un porte-parole de la police a déclaré ne pas avoir d’informations sur l’incident. C’est finalement Johnson André, alias Izo, chef du gang responsable, qui a revendiqué l’attaque dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, écrit le journal.Libération des prisonniers politiques au VenezuelaDes fêtes de Noël endeuillées en Haïti, tandis qu’au Venezuela, une note d’espoir se dessine pour certains prisonniers politiques. Les autorités ont décidé de libérer plus de 200 d’entre eux, portant à 956 le nombre total de personnes libérées ces dernières semaines, selon El Nacional. Parmi ceux qui ont pu passer le réveillon en famille figure Edward Ocariz, militant des droits de l’homme. Ces personnes avaient été arrêtées pour avoir contesté la réélection de Nicolas Maduro en juillet dernier.Au Brésil, le président Lula s’attaque aux violences policièresLe gouvernement a publié mardi un décret réglementant l’usage de la force par les forces de l’ordre, rapporte Poder 360. Le texte stipule que les armes à feu ne doivent être utilisées qu’en dernier recours, et que le niveau de force doit être proportionnel à la gravité de la situation. Cette mesure intervient après une série de bavures policières, notamment dans l’État de Sao Paulo.Mais cette initiative suscite déjà des critiques à droite, souligne Carta Capital. Ronaldo Caiado, gouverneur de l’État de Goiás et candidat à la présidentielle de 2026, estime que ces nouvelles directives sont un « cadeau de Noël pour le crime organisé ».Journal de la 1èreDeux fusillades ont eu lieu dans la nuit de lundi à mardi en Martinique.
À Rio de Janeiro, une belle initiative apporte la magie de Noël aux favelas, là où les familles n’ont pas toujours les moyens de se rendre dans les centres commerciaux pour rencontrer le père Noël et prendre une photo (payante) avec lui. À écouter dans le reportage de notre correspondante Sarah Cozzolino.
À travers une caravane qui parcourt 23 quartiers populaires, petits et grands peuvent prendre une photo gratuite avec le père Noël. C’est un luxe pour ces habitants, car, pour avoir un tel cliché très prisé par les enfants, ils doivent normalement débourser autour de 10 euros et se rendre dans un centre commercial.
Pour beaucoup d’enfants, comme Giovana, 10 ans, c’est donc la première fois qu’ils croisent le père Noël, ce qui apporte un moment de joie simple, mais précieux. À l’origine de cette initiative se trouve Raull Santiago.
Ce projet va au-delà des enfants, touchant aussi les adultes comme Inès Pereira, 67 ans, qui rencontre pour la première fois le père Noël après 25 ans passés dans la favela. Le bon déroulement de cette opération nécessite une organisation rigoureuse pour assurer la sécurité et la logistique dans des zones souvent marquées par des tensions entre factions. La caravane collabore étroitement avec les habitants et leaders locaux pour garantir que chaque visite se déroule sans encombre.
Carlos Brandão, qui incarne le père Noël, partage des moments de bonheur et d’émotion intense avec les habitants. Originaire lui-même d’une favela, il comprend les réalités de ces quartiers. Entre la chaleur écrasante et les demandes bouleversantes, comme celle d’une petite fille souhaitant voir son frère quitter le trafic de drogue, Carlos s’investit pleinement dans son rôle. Fier de son engagement, il rappelle qu’il n’intervient que dans les favelas, loin des centres commerciaux, incarnant ainsi une figure de bienveillance là où elle est le plus nécessaire.
En Haïti, un Noël sous les balles
La nouvelle attaque meurtrière perpétrée par les gangs pour empêcher l’ouverture de l’hôpital général à Port-au-Prince fait les gros titres de la presse haïtienne. « La réouverture de l’hôpital général vire au carnage », titre Le Nouvelliste. De son côté, Gazette Haïti met en avant le message de Leslie Voltaire, président du Conseil présidentiel de transition, qui assure que cet acte ne restera pas impuni. Ce qui devait être un coup de communication pour le ministre de la Santé publique et de la Population – la réouverture de l’hôpital vandalisé au début de l’année par le gang Izo – s’est transformé en drame. Un drame qui, souligne Le Nouvelliste, met en lumière l’emprise des gangs sur une zone voisine du palais national.
Les médias haïtiens rapportent que plusieurs journalistes, cherchant à se mettre à l’abri, ont été blessés par balles. Leurs collègues ont tenté, en vain, de trouver des infirmières. L’évacuation des blessés vers l’hôpital a été retardée en raison d’affrontements entre la police et les membres du gang.
Dans les colonnes du Miami Herald, un journaliste attribue la responsabilité de l’incident au gouvernement haïtien. Il estime que cette attaque reflète un problème plus vaste, où les journalistes sont pris pour cible à la fois par la police et par les gangs. Le site d’information Alterpresse évoque des « manquements dans la mise en place des dispositions sécuritaires » autour de l’hôpital et dans les quartiers environnants, sous l’emprise des gangs armés depuis février 2024.
Contacté par le New York Times, le ministère de la Santé n’a pas souhaité commenter la fusillade. Un porte-parole de la police a déclaré ne pas avoir d’informations sur l’incident. C’est finalement Johnson André, alias Izo, chef du gang responsable, qui a revendiqué l’attaque dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, écrit le journal.
Libération des prisonniers politiques au Venezuela
Des fêtes de Noël endeuillées en Haïti, tandis qu’au Venezuela, une note d’espoir se dessine pour certains prisonniers politiques. Les autorités ont décidé de libérer plus de 200 d’entre eux, portant à 956 le nombre total de personnes libérées ces dernières semaines, selon El Nacional. Parmi ceux qui ont pu passer le réveillon en famille figure Edward Ocariz, militant des droits de l’homme. Ces personnes avaient été arrêtées pour avoir contesté la réélection de Nicolas Maduro en juillet dernier.
Au Brésil, le président Lula s’attaque aux violences policières
Le gouvernement a publié mardi un décret réglementant l’usage de la force par les forces de l’ordre, rapporte Poder 360. Le texte stipule que les armes à feu ne doivent être utilisées qu’en dernier recours, et que le niveau de force doit être proportionnel à la gravité de la situation. Cette mesure intervient après une série de bavures policières, notamment dans l’État de Sao Paulo.
Mais cette initiative suscite déjà des critiques à droite, souligne Carta Capital. Ronaldo Caiado, gouverneur de l’État de Goiás et candidat à la présidentielle de 2026, estime que ces nouvelles directives sont un « cadeau de Noël pour le crime organisé ».
Journal de la 1ère
Deux fusillades ont eu lieu dans la nuit de lundi à mardi en Martinique.
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