Affaire Jovenel Moïse : Christian E. Sanon risque la prison à vie, des nouvelles charges retenues contre lui

Affaire Jovenel Moïse : Christian E. Sanon risque la prison à vie, des nouvelles charges retenues contre lui

Christian E. Sanon, ayant initialement plaidé non coupable des accusations portées contre lui, affirmant ne pas être au courant du plan visant à assassiner le président Jovenel Moïse, fait désormais face à de nouvelles accusations qui contredisent ses déclarations précédentes.

Barbancourt

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Contrairement à ses affirmations antérieures de non-complicité dans le plan d’assassinat du président Jovenel Moïse, de nouveaux éléments contredisent ses déclarations initiales.

Selon Miami Herald, Sanon est désormais confronté à une nouvelle accusation de complot en vue d’assassiner le Président Jovenel Moïse, passible d’une peine d’emprisonnement à perpétuité. Cette révision substantielle du dossier américain fait suite à la publication d’un rapport d’enquête la semaine dernière, révélant que les enquêteurs en Haïti considéraient Sanon comme l’un des « auteurs » de l’assaut contre la résidence de Jovenel Moïse située dans les collines au-dessus de Port-au-Prince.

L’ajout de ces accusations plus graves contre Sanon représente un développement significatif, car les procureurs fédéraux et les agents du FBI avaient déclaré lors des audiences et dans des documents que Sanon était au courant du complot visant à arrêter et à renverser le président d’Haïti, mais qu’il n’était pas informé de la décision finale d’autres personnes de le tuer.

Âgé de 65 ans, Sanon avait déjà été accusé il y a un an de complot visant à faire passer clandestinement des gilets pare-balles en Haïti pour des Colombiens, de violation des lois américaines sur l’exportation et de complot en vue d’une « expédition militaire contre une nation amie », en violation de la loi américaine sur la neutralité.

Le pasteur américano-haïtien, aspirant à remplacer Jovenel Moïse au pouvoir, avait plaidé non coupable des accusations initiales portées contre lui, risquant une peine pouvant aller jusqu’à 10 ans de prison.

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