Affectés par la pénurie de carburant, des hôpitaux ferment leurs portes, l’UNICEF alerte le gouvernement

Affectés par la pénurie de carburant, des hôpitaux ferment leurs portes, l’UNICEF alerte le gouvernement

Ce lundi 25 octobre 2021, de nombreux hôpitaux ont été forcés de garder leurs portes fermées à cause de la pénurie de carburant et de l’insécurité. Face à cette situation délétère pour les patients, le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF) alerte les autorités.

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“Plusieurs hôpitaux à travers le pays ont envoyé des messages de détresse directement à l’UNICEF et à ses partenaires, via les médias et les réseaux sociaux, car ne disposant pas de carburant pour faire fonctionner leurs groupes électrogènes et assurer la continuité de leurs services d’urgence”, révèle l’UNICEF. La situation est donc inquiétante sachant que la vie des enfants et des mères sont en danger.

Les hôpitaux St Damien et St Luc, gérés par l’organisation Nos Petits Frères et Sœurs et la Fondation St Luc, sont dans la même situation. Ils n’ont presque plus de réserves de carburant. Plus de 300 enfants des services de pédiatrie et 45 femmes, et les patients atteints de Covid-19 sont concernés. Les hôpitaux ne sont pas en mesure de fournir le service d’urgence.

Pour le représentant adjoint de l’UNICEF en Haïti, Raoul de Torcy, aucun enfant ne devrait mourir à cause d’une coupure de courant. Il est frustrant de voir à quel point les risques accrus d’enlèvement et de pillage en Haïti menacent la vie des nouveau-nés et des mères, simplement parce que le carburant indispensable ne peut être livré aux hôpitaux sur le terrain dans un contexte d’insécurité croissante.

Inquiet, l’UNICEF alerte le gouvernement et demande la mise en place de mesures pour rétablir la sécurité et permettre l’accès aux services de base, ce, sans restriction.

À noter que l’UNICEF a même été jusqu’à signer un contrat avec un fournisseur local pour fournir temporairement 10 000 gallons de carburant, soit 37 850 litres aux hôpitaux de la zone métropolitaine de Port-au-Prince. Toutefois, à cause de l’insécurité, le prestataire ne pouvait transporter le carburant ni dans la capitale haïtienne, ni dans d’autres provinces.

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