Lors d’une conférence de presse au siège de l’ONU à New York, le Secrétaire général António Guterres a appelé de manière pressante à un cessez-le-feu humanitaire immédiat à Gaza, où le conflit fait rage depuis plus de 100 jours. Guterres a souligné le nombre sans précédent de victimes civiles, les conditions humanitaires désastreuses et les tensions régionales résultant de ce conflit prolongé.
Il a insisté sur le fait qu’un cessez-le-feu humanitaire immédiat est la seule solution pour aborder les problèmes pressants, soulignant la nécessité de garantir que l’aide nécessaire parvienne aux zones touchées, de faciliter la libération des otages et d’empêcher l’escalade d’une guerre plus vaste. Guterres a exprimé une profonde préoccupation quant à la situation, déclarant : « Nous ne pouvons pas permettre ce qui se passe à Gaza continue ».
Le Secrétaire général a également abordé la situation des otages pris par le Hamas le 7 octobre, exigeant leur libération immédiate et inconditionnelle. Il a plaidé pour un traitement humain des otages, y compris des visites et une assistance du Comité international de la Croix-Rouge. Guterres a appelé à une enquête approfondie et à des poursuites pour les violences sexuelles rapportées commises lors de l’incident des otages.
Tout en reconnaissant la gravité de la situation, Guterres affirme avec force que la punition collective de la population palestinienne est injustifiable. Il a condamné l’assaut des forces israéliennes contre Gaza, citant des destructions et des décès civils sans précédent, principalement touchant les femmes et les enfants. La crise humanitaire à Gaza, avec ses conditions restreintes et dangereuses, a été décrite comme dépassant les mots.