Le maire RN de Fréjus, David Rachline (à droite), arrive au tribunal correctionnel de Draguignan (Var), le 30 septembre 2025. MIGUEL MEDINA/AFP A rebours de son naturel mordant, c’est un David Rachline à la voix quasi inaudible sous le cliquetis du clavier de la greffière qui s’est présenté à la barre du tribunal de Draguignan (Var), mardi

A rebours de son naturel mordant, c’est un David Rachline à la voix quasi inaudible sous le cliquetis du clavier de la greffière qui s’est présenté à la barre du tribunal de Draguignan (Var), mardi 30 septembre. Le maire (Rassemblement national, RN) de Fréjus était renvoyé pour prise illégale d’intérêts pour avoir pris part à des votes, au conseil municipal, concernant deux sociétés d’économie mixte (SEM) de sa ville, Fréjus Aménagement et Gestion de Port-Fréjus, en octobre 2017, février 2019 et mai 2020. Ces votes, qui lui ont permis d’entrer au conseil d’administration, étaient nécessaires à son élection, plus tard, à la tête de ces deux SEM – des fonctions de direction qui lui ont, chacune, permis de toucher jusqu’à 1 000 euros bruts supplémentaires par mois.
Face à la présidente du tribunal, l’élu de 37 ans, pourtant rompu aux débats – il a été conseiller municipal de Fréjus à 20 ans, maire et sénateur à 26 ans –, balbutie la défense qui sera ensuite développée par ses avocats.
« Reconnaissez-vous les faits ?
– Non, je crois que je n’avais pas d’obligation de déport à ce moment-là. Je n’avais absolument aucun intérêt personnel à être dans ce conseil d’administration. Le seul intérêt qui prévaut pour moi, c’est l’intérêt de la ville de Fréjus.
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