La première des journées de grève annoncées par des syndicats de transports a été largement suivie, se réjouit le coordonnateur du Front Unifié des Transporteurs et des Travailleurs d’Haïti (FUTRAH), Montès Joseph, qui a salué le dévouement dont font montre les chauffeurs en vue de la réussite de ce mouvement qui participe d’une démarche visant à protester contre la décision du gouvernement d’augmenter le prix du carburant.
« La population ne peut accepter cette augmentation », a martelé le syndicaliste qui participait à l’émission Uni Matin, sur Uni FM. Pour M. Joseph, cette décision témoigne de l’indifférence des autorités par rapport à la détérioration des conditions de vie. Voilà pourquoi, il invite la population à continuer à se mobiliser.
« L’augmentation du prix du carburant engendrera l’augmentation du coût de la vie », a-t-il renchéri arguant que le secteur du transport se tient aux côtés de la population.
Plusieurs zones de la capitale, généralement bondées de véhicules, étaient quasiment vide ce lundi. Le transport en commun était au point mort. Seulement quelques véhicules privés circulaient. A l’initiative de plusieurs syndicats de transport, les chauffeurs ont suivi, à la lettre, la première journée de grève en vue de protester contre l’augmentation du prix du pétrole. Soulignons que les banques commerciales et certaines entreprises privées ont fermé leurs portes, ce lundi.