Mark Zuckerberg, dirigeant de Meta, dévoile les nouvelles lunettes de la firme américaine, le 17 septembre 2025. CARLOS BARRIA / REUTERS Meta sait-il depuis des années que ses produits, Facebook et Instagram, sont nocifs pour les enfants ? Pour les personnes qui ont porté plainte contre la multinationale aux Etats-Unis, la réponse est oui. Le groupe de

Meta sait-il depuis des années que ses produits, Facebook et Instagram, sont nocifs pour les enfants ? Pour les personnes qui ont porté plainte contre la multinationale aux Etats-Unis, la réponse est oui. Le groupe de Mark Zuckerberg est actuellement au cœur d’un dossier judiciaire massif, dont certains éléments, rendus publics vendredi 21 novembre, sont lourds d’accusations : entre choix de modération hasardeux, manque de protection pour les mineurs et étude sur la nocivité de ses propres plateformes sciemment ignorée.
A l’origine de ces nouvelles accusations, quelque 2 171 plaignants américains, parmi lesquels diverses administrations américaines, notamment scolaires, mais aussi des familles d’adolescents victimes qui se sont suicidés ou automutilés. Tous sont regroupés, depuis la fin de 2022, dans une procédure dite « de litige multidistrict » traitée en Californie, baptisée « Addiction des adolescents aux réseaux sociaux ayant conduit à des dommages corporels ». Cette démarche diffère d’une action de groupe : chaque dossier reste individuel et les compensations éventuellement reçues en cas de victoire seront déterminées au cas par cas.
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