BENJAMIN CARROT Ce billet est extrait de la newsletter hebdomadaire « Darons Daronnes » sur la parentalité, qui est envoyée tous les mercredis à 18 heures. Vous pouvez vous inscrire gratuitement à cette newsletter en suivant ce lien. Le jeudi soir, je sors. Depuis des années, je retrouve une amie pour un cours de sport, puis nous allons dîner

Ce billet est extrait de la newsletter hebdomadaire « Darons Daronnes » sur la parentalité, qui est envoyée tous les mercredis à 18 heures. Vous pouvez vous inscrire gratuitement à cette newsletter en suivant ce lien.
Le jeudi soir, je sors. Depuis des années, je retrouve une amie pour un cours de sport, puis nous allons dîner ensemble. C’est noté dans l’agenda numérique que je partage avec mon compagnon et, à 19 heures, il rentre à la maison pour retrouver les enfants, gardés par leur nounou.
Ces dernières années, il m’est aussi arrivé de partir en week-end avec des copines plusieurs fois, et de m’absenter dix jours en vacances pour aller rendre visite à une amie. A aucune de ces occasions, qu’elles soient régulières ou ponctuelles, je n’ai hésité ni ne me suis questionnée sur leur faisabilité : c’est comme ça, et je sais que mon compagnon ne m’en veut pas, qu’il m’y encourage et qu’il est heureux de passer du temps avec les enfants.
Ce faisant, je me comporte comme un père, ai-je appris en lisant le passionnant ouvrage des sociologues Myriam Chatot et Marine Quennehen, Etre un père féministe, mission impossible ? (Textuel, 240 pages, 19,90 euros). Ma manière d’agir et même mes impensés (est-ce que ça va être dur pour lui de tout gérer seul pendant dix jours ?) sont statistiquement plutôt l’apanage des hommes.
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