Les chauffeurs du secteur du transport en commun expriment leur profonde frustration envers le gouvernement en raison des maigres réductions appliquées sur le coût du carburant sur le marché local par rapport au marché international.
Barbancourt
le rhum des connaisseurs
Alors que la crise économique s’aggrave, les révisions jugées insignifiantes effectuées par le pouvoir, soit 10 gourdes de moins sur l’essence et 50 gourdes sur le diesel et le kérosène, n’amélioreront en rien la situation, selon les transporteurs.
Ils exhortent ainsi le gouvernement à prendre en considération la baisse du prix de l’essence sur le marché international et à se référer au décret-loi de mars 1995 pour fixer de nouveaux tarifs du carburant, plus équitables et réalistes.
Les citoyens concernés insistent également sur l’importance d’honorer les promesses gouvernementales en matière de subvention ciblée du carburant, pour alléger le fardeau financier pesant sur les chauffeurs de transport en commun.
Par ailleurs, l’ultimatum de 72 heures que les syndicats de transport terrestre avaient accordé au gouvernement arrive à échéance. Ils avaient déclaré que si aucune mesure satisfaisante n’est prise, ils déclencheraient des mouvements visant à faire entendre leurs revendications.
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