Carlos Alcaraz sorti dès son entrée en lice au Masters 1000 de Paris, au terme du « pire match » de sa saison

Carlos Alcaraz sorti dès son entrée en lice au Masters 1000 de Paris, au terme du « pire match » de sa saison

Carlos Alcaraz lors du Masters 1000 de Paris, à La Défense Arena de Nanterre (Hauts-de-Seine), le 28 octobre 2025. DIMITAR DILKOFF / AFP Le déménagement du tournoi à La Défense Arena ne lui a pas plus réussi que les précédentes années dans le palais omnisports de Paris-Bercy. Le numéro un mondial du tennis, Carlos Alcaraz, a chuté

Carlos Alcaraz lors du Masters 1000 de Paris, à La Défense Arena de Nanterre (Hauts-de-Seine), le 28 octobre 2025.

Le déménagement du tournoi à La Défense Arena ne lui a pas plus réussi que les précédentes années dans le palais omnisports de Paris-Bercy. Le numéro un mondial du tennis, Carlos Alcaraz, a chuté dès son entrée, mardi 28 octobre, dans le Masters 1000 de Paris, éliminé au deuxième tour par le Britannique Cameron Norrie (31e) en trois sets (6-4, 3-6, 4-6).

« C’est l’un des pires matchs que j’ai joués cette saison en termes de sensations », a reconnu après la rencontre l’Espagnol de 22 ans, qui n’était pas revenu sur un court depuis la fin septembre et son titre à l’ATP 500 de Tokyo. Touché à une cheville, il avait déclaré forfait au Masters 1000 de Shanghaï (Chine) début octobre.

Le Murcien n’a pas d’explications claires pour justifier un tel revers, lui qui est arrivé vendredi à Paris en grande forme, après une saison couronnée de succès, avec deux titres en Grand Chelem, dont un sur la terre battue de Roland-Garros (ainsi qu’à l’US Open).

« Les autres années, je me sentais épuisé, mentalement et physiquement. Mais cette année, je me sens bien. J’ai zappé Shanghaï, j’ai passé pas mal de jours chez moi. Je suis détendu. J’ai rechargé mes batteries. Je ne comprends pas ce qui s’est passé ici », a expliqué Alcaraz.

« Je n’ai pas trouvé de solutions »

Son histoire avec le Masters 1000 parisien est compliquée : il est sorti prématurément lors des deux dernières éditions à Bercy – huitièmes en 2024 et deuxième tour en 2023 – et n’y a jamais dépassé les quarts de finale (2022) en cinq participations.

Mardi, l’Espagnol s’est d’abord baladé avant de perdre le fil dans le deuxième set, rattrapé par ses fameux trous d’air. Le doute ne l’a plus quitté ensuite, enchaînant de trop nombreuses fautes directes (54) avant de céder au bout de deux heures et vingt-deux minutes de jeu.

« Je n’ai pas trouvé de solutions, même dans le premier set, même si je l’ai gagné. Le court est assez lent et ma stratégie de jeu n’était pas la bonne pour ce type de surface et pour la vitesse qu’il permettait », a souligné Carlos Alcaraz, promettant un jour de trouver une solution pour performer dans ce tournoi.

Retrouvailles entre les cousins Rinderknech et Vacherot

Mais dans l’immédiat, la lutte pour la première place mondiale est relancée. Jannik Sinner (2e) a estimé, mardi, qu’il était « impossible » de finir l’année en étant au sommet du classement ATP, mais avec 1 000 points de retard sur Alcaraz et cette sortie prématurée de l’Espagnol, l’Italien peut théoriquement le doubler s’il remporte le tournoi parisien.

Sinner, qui fait son entrée en lice mercredi contre le Belge Zizou Bergs (41e), devra ensuite défendre 1 500 points au Masters de Turin, qu’il avait remporté en 2024 là où son rival s’était fait éliminer dès les phases de poules.

En huitièmes de finale, le héros du jour, Cameron Norrie, affrontera le vainqueur du match entre le Français Arthur Rinderknech (29e) et le Monégasque Valentin Vacherot (40e), qui n’a fait qu’une bouchée du Tchèque Jiri Lehecka (18e) mardi matin (6-1, 6-3 en moins d’une heure).

Les deux inséparables cousins vont donc se retrouver mercredi matin sur le court central, deux semaines après leur finale improbable à Shanghaï, remportée en trois sets par Vacherot, devenu à cette occasion le joueur le plus mal classé de l’histoire (204e) à gagner un Masters 1000. Rinderknech aura donc la possibilité dès mercredi de prendre sa revanche.

« C’est vrai que l’affiche fait rêver, tout le monde attendait ça depuis le tirage au sort », a déclaré le Monégasque en conférence de presse.

Le Monde avec AFP

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