Le nouveau coronavirus est un défi majeur pour l’humanité. Tout le monde, quel que soit son rang, sa religion doit s’unir contre cette pandémie qui a déjà fait près de 200 mille morts à travers le monde.
Cependant, des gens continuent d’être l’objet de discrimination pour avoir été testés positifs au covid-19. C’est le cas par exemple de plus d’une trentaine de ressortissants haïtiens au Chili.
Ils habitent dans des taudis dans une « cité » non loin de la capitale, rapporte Michelle Viquez, du service jésuite d’aide aux migrants, à RFI.
Dans cette cité, 33 cas du nouveau coronavirus, pour la plupart des Haïtiens, ont récemment été confirmés.
« Les résidents vivaient depuis plusieurs semaines un harcèlement de la part de voisins, des médias, sans compter le racisme structurel auquel doivent faire face bien souvent les afro-descendants », a-t-elle affirmé.
Faute de moyens, ces Haïtiens ne peuvent pas être transférés dans des hôtels utilisés comme centres de mise en quarantaine.
Ils sont livrés à leur sort, regrette Michelle Viquez.