Claude Barzotti, le chanteur et auteur du “Rital”, est décédé

Claude Barzotti, le chanteur et auteur du “Rital”, est décédé

Le chanteur belge d’origine italienne, célèbre pour ses tubes des années 80 tels que “Le Rital” et “Je ne t’écrirai plus”, est décédé à l’âge de 69 ans. Il s’est éteint à Court-Saint-Étienne, entre Bruxelles et Charleroi en Belgique, des suites d’un cancer, selon son manager qui a annoncé la triste nouvelle à l’AFP. Né en Belgique et ayant grandi en Italie, Claude Barzotti laisse derrière lui un héritage musical marqué par plusieurs succès des années 80, dont “Le Rital” (1983), “Madame” (1982) et “Je ne t’écrirai plus” (1984).

Barbancourt

le rhum des connaisseurs

Auteur-compositeur romantique, ou comme il se décrivait lui-même, “chanteur d’émotion”, Claude Barzotti était connu pour sa sensibilité à fleur de peau. Son manager reconnaît qu’il était un être tourmenté qui cherchait à combattre son trac en buvant. Barzotti avait publiquement évoqué à plusieurs reprises ses problèmes d’alcool, confessant à la télévision belge qu’il pouvait boire jusqu’à cinq ou six bouteilles de whisky par jour pendant certaines périodes.

Avec sa voix légèrement éraillée, il chantait : “Je suis rital et je le reste”, faisant référence à ses origines. Né Francesco Barzotti le 23 juillet 1953, dans une famille d’immigrés italiens originaires de la région des Marches (son père était mineur), le chanteur aux boucles brunes intenses évoquait dans cette chanson ses racines et sa condition d’étranger. Claude a reçu une formation musicale dans sa jeunesse, apprenant la solfège, la guitare classique et le chant. Sa carrière a débuté dans les années 1970, mais le succès n’est arrivé que dans les années 1980.

Dans les années 2000, Claude Barzotti a participé à la tournée nostalgique “Âge tendre et tête de bois”, aux côtés d’autres artistes tels que Sheila, Patrick Juvet, Frank Alamo, Stone et Charden. Il a mis fin à sa carrière en novembre 2020 en raison de graves problèmes de santé.

Le chanteur Hervé Vilard (“Capri, c’est fini”), qui a côtoyé Claude Barzotti lors de nombreux concerts, se souvient de lui comme du “french lover italiano de service”, un homme attachant et sincère qui souffrait beaucoup à cause des femmes. Vilard souligne que Barzotti était une véritable idole au Moyen-Orient. Où que vous alliez, que ce soit dans un night club ou à New York, on pouvait entendre les chansons de Barzotti, particulièrement dans le quartier de Little Italy. Vilard souligne également que les chansons de Barzotti n’étaient pas de simples guimauves, mais qu’elles étaient empreintes de sens et qu’elles reflétaient l’âme latine de l’artiste, témoignant d’une autre époque.

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