Lors du 217ème anniversaire de la fête du drapeau, ce lundi 18 mai, le président de la République, Jovenel Moïse, est monté au créneau pour dénoncer un groupe de personnes qui prend le pays en otage, empêchant son développement. Une nouvelle fois, le locataire du Palais national a dénoncé ce groupe d’individus qui a la capacité de se régénérer pour faire perdurer un système qui maintient la grande majorité dans la misère.
3 ans après son ascension au pouvoir, le garant de la bonne marche des institutions qui a dressé un tableau sombre de la réalité socio-économique du pays a révélé les raisons pour lesquelles il n’a pas pu mettre son plan de “changement” à exécution.
Encore une fois, Jovenel Moïse a pointé du doigt un ennemi commun qui est à l’origine de tous les maux du pays depuis la mort de l’empereur Jacques 1er.
217 ans après la création du drapeau, symbole de la liberté, la population haïtienne peine à répondre à ses besoins fondamentaux parce qu’un groupe de personnes a pris le pays en otage.
« Ce petit groupe de personnes prend le pays en otage en alimentant un système. Ils font tout ce qu’ils peuvent pour contrôler toutes les structures de l’État, toutes les institutions de l’État pour être exempts de payer les taxes, pour commettre des évasions fiscales et des fraudes, pour maintenir un monopole.. », a-t-il expliqué.
« Ce groupe de personnes puissantes est responsable du malheur du peuple haïtien. Ce sont eux les vrais ennemis de la population. Ces vrais ennemis sont ceux qui se cachent derrière la misère et la précarité pour créer l’instabilité », a fait savoir Jovenel Moïse qui souligne la nécessité de détruire ce système.
Le seul moyen pouvant nous permettre d’écraser ce système est la réforme, a dit le président qui invite la population haïtienne à se mettre ensemble pour enrayer la misère dans le pays. «Se tèt ansanm kap pèmèt nou kraze mizè ak ensekirite a», a-t-il dit.
Par ailleurs, le premier mandataire du pays a salué la participation des universitaires dans la lutte contre le coronavirus en Haïti. Il invite toutes les couches sociales du pays à jouer leur partition afin d’empêcher une propagation exponentielle de la maladie.
1 comment