Lancement d’un atelier de formation sur la prévention à la malnutrition à l’intention des journalistes .
Le ministère de la santé publique a présenté la Pyramide alimentaire haïtienne dans le but de sensibiliser cette profession.
La santé est liée à l’alimentation, c’est en ces termes que la conseillère en nutrition pour le MSPP, Jocelyne Maroh Pierre commence son allocution. Ce besoin quotidien indispensable pour n’importe quel être humain est beaucoup plus complexe qu’il n y paraît. La consultante à présenté, lors cette démonstration, un cas classique d’une famille haïtienne de 7 personnes. Les deux derniers enfants de cette famille auront des risques aiguës de contracter des signes de malnutrition due à la situation économique précaire de ce foyer.
Est-ce que les moyens économiques rentrent-ils en compte dans notre alimentation ? Oui et non, les aliments locaux ne sont pas nécessairement plus chers, en revanche connaître les aliments et diversifier son alimentation, les conséquences d une malnutrition se traduit pas une carence en protéine et donc en énergie.
Selon la Conseillère en Nutrition, les fruits et légumes sont un luxe en Haïti contrairement aux idées reçus.
46% des Haïtiens vivant en milieu rural n’ont pas accès à l’eau potable. Un chiffre qui a des conséquences sur les
futurs générations comme le confirme la ministre.
9% de d’hommes et 13% des femmes n’ont bénéficié d’aucune instruction ou éducation. La Ministre espère toucher en premier lieu ces cibles qui sont totalement analphabète ou illettrés. La malnutrition chronique et aigüe sont deux formes de sous alimentation distinct.
43% de la population n’ont accès à aucun médias traditionnels pour s’informer, ce qui complique énormément la communication auprès des populations à risque.
Enfin, la malnutrition en Haïti a un coût sur la santé publique : plus de 16 milliards de gourdes.
La pyramide alimentaire haïtienne devrait être connu au même niveau de les cosinus ou théorème de Pythagore, seul problème la nourriture à l’heure actuelle est devenu un luxe et les ressources économiques des menages sont saturées par les
urgences du quotidien. Pour combattre la malnutrition, la seule solution reste l’éducation.