Conseil présidentiel : les acteurs politiques hésitent, un juge à la Cour de cassation réclamé

Conseil présidentiel : les acteurs politiques hésitent, un juge à la Cour de cassation réclamé

Depuis plusieurs jours, un nombre croissant de voix réclament que la transition politique soit dirigée par un juge de la Cour de cassation en Haïti.

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Cette demande met en lumière les préoccupations quant à la neutralité et à l’intégrité du processus de transition, dans un contexte marqué par des tensions croissantes et des divisions politiques. Les dissensions au sein du Conseil présidentiel désigné constituent un autre obstacle majeur à la résolution de la crise politique. Malgré les efforts déployés, aucun accord n’a encore été trouvé entre les différents groupes, ce qui retarde la programmation de l’élection et compromet davantage la stabilité politique du pays.

Le boycott récent de l’élection par Montana et ses alliés souligne l’ampleur des divergences politiques et la nécessité urgente de trouver des solutions. Pendant ce temps, la CARICOM observe la situation de près, soulignant l’importance régionale de la stabilité en Haïti.

Malgré les tentatives d’élaboration d’un document-cadre sur le fonctionnement du Conseil présidentiel, les progrès sont lents et les obstacles persistent. Chaque partie revendique la présidence ou rien, exacerbant les tensions et prolongeant l’incertitude politique. Face à cette impasse, une source diplomatique souligne la nécessité d’envisager un plan B si aucun progrès significatif n’est réalisé cette semaine. Il est impératif que les acteurs haïtiens prennent conscience de la gravité de la situation actuelle et de l’urgence de trouver des solutions pour éviter une escalade de la crise politique.

Alors que Haïti se remémore les défis de la transition politique en 2004, il est crucial de tirer des leçons de cette histoire et de s’engager résolument vers la recherche d’une solution pacifique et inclusive pour assurer la stabilité politique et le progrès du pays.

À quand la mise en place effective du Conseil présidentiel ? Une question qui demeure pendante, vu que les protagonistes se trouvent empêtrés dans la politique politicienne. Entretemps, les bandits gagnent chaque jour de plus en plus de terrain, rendant encore plus impossible la vie en Haïti.

2 commentaires

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2 Commentaires

  • Fritz Olivier
    28 mars 2024, 12:12

    Laissons au peuple le droit d'élire son dirigeant. Le changement est indispensable, mais pas celui qui maintient la même trajectoire d'appauvrissement ayant plongé notre pays dans son état le plus déplorable. Toute ingérence étrangère porte préjudice à la dignité nationale, et l'exclusion inacceptable ne doit plus être tolérée mais plutôt renversée dans l'intérêt et l'émancipation de tous. La constitution est obsolète et ne peut être appliquée dans de telles circonstances. Une fois de plus, sans cette solution, le pays continuera de s'enfoncer dans la corruption. J'implore la Caricom d'écouter la voix du peuple et peut-être de pousser les douze départements à élire un président de leur choix. Celui qui obtient le plus de voix deviendra le leader élu qui guidera le pays vers la reconstruction nationale.

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    • Bateau Junior @Fritz Olivier
      29 mars 2024, 03:55

      Seulement des anarchistes et rétrogrades peuvent penser que la constitution d'un pays serait obselète et inapropriée à résoudre les problèmes conjoncturels, Comment un individu aurait imaginé un vote référendaire interdit par la constitution pour acclamer un quelconque prétendu président?
      Dans toute socéte moderne et civilisée la loi doit être le seul boussole pour guider le comportement de tout homme éclairé.
      Je reconnais les limites et les faiblesses de notre charte fondamental, en aucun cas, cela ne devrait nous servir de prétexte pour continuer de le mettre en veilleuse, d'autant plus qu'il nous aiderait à résoudre serainement, intelligemment et pacifiquement la crise pour évacuer les conflits d'intérêt, les querelles intestines et veilléités politicienes à l'acaparement du pouvoir politique en dehors des normes démocratiques et institutionnelles. Joyeux 37ème anniversaire de notre constitution du 29 mars de 1987, qu'elle continue à jouer son rôle jusqu'à la proclamation d'une nouvelle ou à defaut, son amendement!
      Bateau Junior, citoyen engagé!

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