Après une année 2024 marquées par les coupures de courant, les catastrophes naturelles… quelles perspectives pour l’île à la veille de l’arrivée de Donald Trump à la Maison-Blanche ? Entretien avec Janette Habel, politologue, enseignante à l’Institut des hautes études de l’Amérique latine à Paris III. « Un état de délabrement, une situation catastrophique ». Pour notre invitée, l’année 2024 a été l’une des pires qu’ait connue Cuba, « un tableau terrible, pire qu’après l’effondrement de l’URSS », estime la spécialiste. Une année marquée par des coupures de courant « rarement vues, l’île est restée dans une obscurité totale pendant plusieurs jours », conséquence d’ « installations trop vieilles ». À cela s’ajoute une « situation alimentaire faite de pénuries ».Pour Janette Habel, deux raisons à une telle situation : « les sanctions économiques états-uniennes depuis 60 ans qui ont des effets catastrophiques », et « le résultat de la politique économique menée par le gouvernement qui a fait du tourisme la priorité, au détriment d’autres secteurs comme l’agriculture ou la santé ». Et l’arrivée de Donald Trump à la présidence des États-Unis risque d’aggraver encore plus la situation, selon la politologue. « On peut attendre le pire avec le choix de Marco Rubio, fils d’exilé cubain, au secrétariat d’État. Le pire étant de laisser le pays s’effondrer ».Haïti : retour sur le drame de l’hôpital général de Port-au-PrinceUne semaine et demie après le drame sanglant survenu à l’hôpital général, la douleur et le traumatisme restent vifs chez les journalistes présents ce jour-là. Le 24 décembre 2024, alors que la presse était conviée pour couvrir la réouverture de l’établissement à Port-au-Prince, les gangs de la coalition « Vivre Ensemble » ont ouvert le feu sur l’hôpital. Entre les blessures physiques et les séquelles psychologiques, ces professionnels de la presse tentent de se remettre de l’horreur qu’ils ont vécue. Tandis que certains reçoivent encore des soins, le gouvernement a annoncé la mise en place d’une commission de suivi pour accompagner les victimes. Une mesure qui, selon des journalistes, devra s’accompagner d’actions concrètes pour répondre à leurs besoins immédiats et prévenir de nouvelles tragédies. Retour avec notre correspondant sur cette tragédie qui a marqué à jamais le paysage médiatique haïtien au cours de l’année 2024. Reportage de notre correspondant Peterson Luxama.Journal de la PremièreEn Guyane, « l’année Gaston Monnerville » a été officiellement lancée hier dans le cadre du jardin botanique de Cayenne.
Après une année 2024 marquées par les coupures de courant, les catastrophes naturelles… quelles perspectives pour l’île à la veille de l’arrivée de Donald Trump à la Maison-Blanche ? Entretien avec Janette Habel, politologue, enseignante à l’Institut des hautes études de l’Amérique latine à Paris III.
« Un état de délabrement, une situation catastrophique ». Pour notre invitée, l’année 2024 a été l’une des pires qu’ait connue Cuba, « un tableau terrible, pire qu’après l’effondrement de l’URSS », estime la spécialiste. Une année marquée par des coupures de courant « rarement vues, l’île est restée dans une obscurité totale pendant plusieurs jours », conséquence d’ « installations trop vieilles ». À cela s’ajoute une « situation alimentaire faite de pénuries ».
Pour Janette Habel, deux raisons à une telle situation : « les sanctions économiques états-uniennes depuis 60 ans qui ont des effets catastrophiques », et « le résultat de la politique économique menée par le gouvernement qui a fait du tourisme la priorité, au détriment d’autres secteurs comme l’agriculture ou la santé ». Et l’arrivée de Donald Trump à la présidence des États-Unis risque d’aggraver encore plus la situation, selon la politologue. « On peut attendre le pire avec le choix de Marco Rubio, fils d’exilé cubain, au secrétariat d’État. Le pire étant de laisser le pays s’effondrer ».
Haïti : retour sur le drame de l’hôpital général de Port-au-Prince
Une semaine et demie après le drame sanglant survenu à l’hôpital général, la douleur et le traumatisme restent vifs chez les journalistes présents ce jour-là. Le 24 décembre 2024, alors que la presse était conviée pour couvrir la réouverture de l’établissement à Port-au-Prince, les gangs de la coalition « Vivre Ensemble » ont ouvert le feu sur l’hôpital. Entre les blessures physiques et les séquelles psychologiques, ces professionnels de la presse tentent de se remettre de l’horreur qu’ils ont vécue. Tandis que certains reçoivent encore des soins, le gouvernement a annoncé la mise en place d’une commission de suivi pour accompagner les victimes. Une mesure qui, selon des journalistes, devra s’accompagner d’actions concrètes pour répondre à leurs besoins immédiats et prévenir de nouvelles tragédies. Retour avec notre correspondant sur cette tragédie qui a marqué à jamais le paysage médiatique haïtien au cours de l’année 2024. Reportage de notre correspondant Peterson Luxama.
Journal de la Première
En Guyane, « l’année Gaston Monnerville » a été officiellement lancée hier dans le cadre du jardin botanique de Cayenne.
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