Presque dix ans se sont écoulés depuis la sortie en salle du premier volet, mais l’histoire de Zootopie 2, elle, démarre seulement quelques jours après que la lapine Judy Hopps et le renard Nick Wilde ont sauvé la ville animalière d’une conspiration menée par une brebis briguant la mairie. Les comparses sont désormais tous deux policiers et partenaires, mais peinent à s’entendre dans leurs missions, causant moult dégâts et de nombreuses crises de nerfs à la hiérarchie dans des courses-poursuites cocasses et bien ficelées.

Jusqu’à ce que des indices les amènent à enquêter sur un nouveau complot à Zootopie en lien avec les reptiles. Les spectateurs du premier film n’avaient, en effet, pas manqué de remarquer qu’ils en étaient absents, tout comme les oiseaux ou les insectes. Au passage, le film réhabilite un « méchant » traditionnel des Disney : le serpent. Gary De’Snake, qui partage l’affiche avec les héros, cultive une certaine filiation graphique avec Kaa, du Livre de la jungle (1967), ou Triste Sire de Robin des bois (1973).

L’équipe de réalisation emmenée par Jared Bush et Byron Howard a fourni des efforts payants pour ne pas se contenter d’une soporifique prolongation de cette comédie d’animation qui figure parmi les films les plus rentables de l’histoire du cinéma (elle a dépassé le milliard de dollars de recettes, soit plus de 867 millions d’euros). Les réalisateurs vont un peu plus loin dans l’exploration du buddy movie policier. Judy et Nick doivent désormais partager une certaine intimité, apprendre à se faire confiance et à dépasser leurs différences.

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