Décharge: En dépit de sa bonne gestion à la Mairie de Delmas, la CSCCA rend la vie dure à Yanick Mézile

Décharge: En dépit de sa bonne gestion à la Mairie de Delmas, la CSCCA rend la vie dure à Yanick Mézile

Marie Yanick Mézile, présidente du Conseil Municipal de Delmas de juillet 2015 à juin 2016 n’a pas pu obtenir décharge de sa gestion après avoir sollicité un audit de la Cour Superieure des Comptes et du Contentieux Administratif (CSCCA).

Son affaire a été entendue à la CSCCA, mercredi 19 mai. Des juges ont décidé de ne pas octroyer décharge à l’ancienne ministre à la Condition féminine et aux Droits des Femmes, mettant en avant des pièces justificatives de certaines dépenses qui n’ont pas été retrouvées.

L’absence de certaines pièces justificatives, la non-sollicitation de l’avis de la Cour pour un contrat de 50 000 gourdes passé pour effectuer des réparations urgentes dans le système de climatisation, sont, entre autres raisons mises en avant par le juge. «Comme par hasard, aucun des documents manquants n’avaient été signalés dans le premier rapport d’audit, car les vérificateurs avaient trouvé toutes les pièces», a souligné une source proche de la CSCCA.

Pourtant, une première équipe de vérificateurs, après son audit, avait recommandé que Mme Mézile obtienne décharge de sa gestion. «Le juge qui a instruit le dossier sur la base du rapport d’audit ainsi que l’auditorat ont recommandé à la Cour d’accorder la décharge», a fait savoir notre source. «Pour des raisons jusqu’ici injustifiées, le collège de Juges ayant entendu l’affaire a ordonné un nouvel audit», regrette-t-elle.

«C’est à se demander s’il ne s’agit pas là d’un cas flagrant d’acharnement judiciaire dénotant une volonté de trouver par tous les moyens le petit détail qui permettrait d’incriminer d’une façon ou d’une autre Mme Mezile qui a géré dans des conditions difficiles, de façon exemplaire et rigoureuse des recettes de plus de 422 millions de gourdes», a dit notre source.