Ti Vice, Vwadezil et Boukman Eksperyans s’étaient déjà positionnés, mais cette fois-ci ce sont une dizaine de formations musicales et acteurs écoulant dans la production qui donnent le ton.

Fort du support du Ministère de la Culture qui s’est engage à accompagner les communes souhaitant organiser leur propre carnaval, ce regroupement d’artistes optent pour plusieurs solutions.

En introduction Zagalo, promoteur, rapelle que le carnaval ne devrait pas être politisé.

Lòlò, chanteur de Boukman Eksperyans rapelle que cette fête populaire est un événement non négociable.

Le carnaval doit se faire car c’est une tradition haïtienne qui ne peut être occultée. Dimanche les artistes seront dans les rues.

De son côté, Manzè est encore plus claire sur la question. Sans le carnaval, certaines dettes ne peuvent être payées par certains artistes y compris elle-même.

Fredo quand à lui rapelle que le pays a déjà trop souffert suite aux mouvements sociaux. Les tours opérateurs commencent à nous effacer de leur destinations. Si le carnaval ne se fait pas, la population n’aura pas de soupapes de sécurité pour souffler.

L’ensemble de ces artistes et producteurs se disent prêts à faire un carnaval à Port-au-Prince à partir de Dimanche.

Ce secteur revendique la tenue de cette festivité durant les trois jours gras. Aux autorités concernées de prendre leurs responsabilités.