Des travailleuses du sexe assassinées, les organisations féministes ne pipent mot

Des travailleuses du sexe assassinées, les organisations féministes ne pipent mot

Aucune organisation feministe n’élève la voix pour dénoncer ce crime. Peut-être qu’elles n’ont aucun intérêt à tirer de cette bataille en faveur d’un groupe de femmes marginalisées qui sont obligées de se prostituer pour satisfaire leurs besoins primaires.

Barbancourt

le rhum des connaisseurs

SOFA, Kay Fanm, Fanm Yo La, Nègès Mawon, Marijàn, Gran Jipon, aucune de ces structures féministes n’a élevé la voix pour dénoncer cet acte criminel dont les auteurs seraient des agents de la Police nationale. Aucune note, ni communiqué, ni prise de parole publique.

L’Office de Protection du Citoyen, dans une note datée du 22 septembre, a dénoncé l’intolérance qui s’installe dans la région métropolitaine à l’égard des groupes minoritaires, notamment les travailleuses du sexe et les membres de la communauté LGBQI+.

« En effet, dans la soirée du samedi 17 septembre 2022 aux environs de 911. trois travailleuses de Sexe ont été tuées. à Delmas 45. Suivant diverses dénonciations des riverains. cette tuerie aurait été perpétrée par des Agents de l’Unité Départementale de Maintien d’ Ordre (UDMO) de l’Ouest de la PNH », a-t-on lu dans cette note.

Il est vrai qu’elles font partie des groupes les plus vulnérables de la société, mais leur situation sociale ne les prive d’aucun des droits que ces organisations prétendent défendre. Il est temps de mettre fin à l’hypocrisie qui ronge toutes les sphères de notre société. Les femmes de trottoir, comme celles de bureau, sont des êtres humains et doivent bénéficier de la lutte pour le respect des droits de la personne.

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