La décomposition est révoltante , droit d’accise (15 %), frais de vérification (6 %), TCA (10 %), taxe de première immatriculation (20 %), taxe touristique (10 %), taxe environnementale (25 %), contribution au fonds de gestion (2 %) et autres taxes spéciales. Tous ces prélèvements cumulent 104,82 % de la valeur déclarée du véhicule.

Ces augmentations ont été décidées sous le gouvernement d’Ariel Henry en complicité avec le ministre des finances d’alors Patrick Boisvert, sans aucune concertation citoyenne. Pourtant, des figures autoproclamées défenseurs du peuple, comme André Michel, sont restées muettes.

Le système douanier, censé protéger l’État et réguler les importations, apparaît aujourd’hui déconnecté de la réalité économique. La population, étranglée par ces taxes, subit une double peine a savoir payer plus que la valeur réelle du bien et subir le silence des prétendus défenseurs du peuple.