Parmi les ministres effacés du Gouvernement de Jean Henry Céant, la titulaire du Ministère des Haïtiens vivant à l’Étranger, Marnatha Irène Ternier, caracole en tête de liste. Catapultée à ce poste à la faveur du dernier remaniement du cabinet ministériel, cette femme jusqu’ici politiquement inconnue demeure encore, après deux mois aux commandes du MHAVE, dans l’incognito.
C’est un fait qu’en deux mois on ne peut juger ni jauger le travail d’un ministre en particulier, d’un gouvernement en général. Mais, à qui la compétence et la volonté de donner des résultats ne font pas défaut, deux mois suffisent largement pour poser sa marque, se faire sentir, donner preuve d’existence.
Ce n’est malheureusement pas le cas pour la ministre Marnatha Irène Ternier dont la rumeur dit qu’elle serait la ‘’Moun pa’’ du Premier ministre, Jean Henry Céant.
Alors que la diaspora haïtienne attend beaucoup de ce ministère, celle qui a le privilège d’occuper ce poste semble s’occuper de tout sauf de son travail.
Selon certaines sources d’informations qui se sont confiées à Haïti 24, Mme Marnatha Irène Ternier ne fait pas bon ménage avec l’actuel directeur général du MHAVE, Yvon Bonhomme.
La ministre reprocherait à celui-ci son statut de ‘’militant politique’’. Et, à cause de cette mesquinerie, le Ministère des Haïtiens vivant à l’Étranger ne fonctionne pas à plein régime comme cela se doit. Le ‘’désaccord gratuit’’ entre la ministre et le DG serait d’autant plus nuisible à la bonne marche du MHAVE, que la titulaire s’est absentée du pays, depuis la grande crise politique, sans en avoir informé son collaborateur direct, Monsieur Yvon Bonhomme.
Entre la ministre et le directeur général, n’existe aucune passerelle de communication.
Toujours selon nos sources dignes de foi, c’est la directrice de cabinet de la ministre, Mme Georgemay Figaro, qui gère tout. Celle-ci serait à la fois, ministre, directrice générale, administratrice et comptable…, pendant que Marnatha Irène Ternier se la coule douce à l’Étranger.
Face à ce climat de travail délétère, le remplaçant de Yolette Mengual, a-t-on appris, a renoncé à certains privilèges comme les cartes téléphoniques, les frais de carburant entre autres.
À la manière de ce qui semble être la norme dans nos institutions en Haïti, la ministre des Haïtiens vivant à l’Étranger, Mme Marnatha Irène Ternier, est payée et jouit des privilèges de l’État pour ne rien faire. Des employés, très remontés contre cette dernière, attirent l’attention du Premier ministre, Jean Henry Céant, sur ce fait qui ne manque pas de ternir l’image de son Gouvernement qu’il dit vouloir mettre au service du peuple.
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