Le président de la République française, Emmanuel Macron, s’apprête à célébrer le 220e anniversaire de la mort de Toussaint Louverture. A l’occasion, il sera au Fort-de-Joux ce jeudi pour rendre hommage au précurseur de l’indépendance d’Haïti. Cette journée marquera également le 175ème anniversaire de l’abolition de l’esclavage.
Barbancourt
le rhum des connaisseurs
« Faire porter au passé le poids des questions d’actualités ». Telle sera la teneur de cette visite au Fort-de-Joux dans le Doubs, en hommage au Général haïtien Toussaint Louverture. Pour le chef de l’État, accompagné par le ministre délégué aux Outre-mer Jean-François Carenco, il s’agira de souligner l’universalité du message du général Toussaint Louverture.
Pour l’Élysée, la visite permettra aussi, à travers la figure de Toussaint Louverture, de célébrer la mémoire des victimes de l’esclavage, mais aussi des abolitionnistes et des émancipateurs des colonies. Et en choisissant le 27 avril, le chef de l’État met en avant le 175ème anniversaire du décret d’abolition de l’esclavage de Victor Schoelcher. Il s’agira aussi de mettre en exergue la route des abolitions, initiée par cinq communes de l’Est de la France hexagonale Fort-de-Joux, mais aussi Fessenheim, Champagney, Chamblanc, Emberménil. Chacune de ses villes est liée à une figure emblématique de la lutte contre l’esclavage et pour son abolition Victor Schoelcher.
Né esclave en 1743 l’habitation Bréda en Haïti, Toussaint Louverture est une figure emblématique de ces temps, « qui combat au nom de l’idéal des Lumières et de la Révolution », estime l’Élysée.
En 1802, il a été arrêté par les troupes de Napoléon Bonaparte, après une expédition en Haïti menée par le général Leclerc, pour reprendre l’ancienne colonie. Toussaint Louverture sera emprisonné au Fort-de-Joux août 1802, et en décédera le 7 avril 1803 après un hiver rude.
L’ancien général de l’armée indigène, Toussaint Louverture, est toujours considéré comme la figure emblématique de la Révolution haïtienne et de l’abolition de l’esclavage, en dépit de sa captivité en 1802 avant la guerre de l’indépendance en novembre 1803.
Il faisait partie des meneurs de la Révolution haïtienne et devient l’une des grandes figures des mouvements d’émancipation des colonies et des esclaves.
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Antoine Langomier
26 avril 2023, 18:43Les colons Bonaparte et Leclerc ne voyaient pas plus loin que le bout de leur nez. En agissant ainsi, sans le savoir, ils donnaient le Signal à papa Dessalines de s’en défaire d’eux, brutalement. Ce n’est pas un certain Jean-Robert Leslie Péan qui pourrait affirmer le contraire. Aux grands maux, les grands remèdes!
Jusqu’à present, la France a du mal à diriger la défaite de Bonaparte. Et c’est la raison pour laquelle, l’establishment français adopte le modéré Louverture et, tout en passant un trait dans l’enseignement de cette page d’histoire aux citoyens français d’hier et aujourd’hui.
Les esclavagistes des temps modernes ne cessent d’utiliser les colons autochtones (Aristide, Preval, Martelly, Privert…Jovenel et Ariel) pour détruire le pays, mais ils ne peuvent pas effacer l’épopée du 1er Janvier 1804.
Le docteur François Duvalier était un serviteur des colons, mais il refusait de se comporter comme un Aristide ou un Ariel Henry. Contrairement à ces criminels et voleurs, papa Doc jouait bien le jeu.
C’est dommage, Macron et consorts ne peuvent pas refaire l’histoire. Le grand Libérateur Jean-Jacques Dessalines est dans la gloire!
OQHI
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