En Algérie, l’espoir déçu d’une libération du journaliste français Christophe Gleizes

En Algérie, l’espoir déçu d’une libération du journaliste français Christophe Gleizes

Photographie non datée du journaliste français Christophe Gleizes, devant la grande mosquée d’Alger. AFP PHOTO/SO PRESS-RSF/AUTORISATION DE LA FAMILLE GLEIZES La détresse est à la hauteur de l’espoir qu’entretenaient depuis quelques semaines Christophe Gleizes, ses proches et ses soutiens. A la lecture de l’arrêt de la cour d’appel de Tizi Ouzou, mercredi 3 décembre vers 18 heures, le

Photographie non datée du journaliste français Christophe Gleizes, devant la grande mosquée d’Alger.

La détresse est à la hauteur de l’espoir qu’entretenaient depuis quelques semaines Christophe Gleizes, ses proches et ses soutiens. A la lecture de l’arrêt de la cour d’appel de Tizi Ouzou, mercredi 3 décembre vers 18 heures, le journaliste français de 36 ans, arrivé souriant en début de matinée au tribunal, a peiné à masquer son émotion. A quelques mètres de lui, sa mère et son beau-père, Sylvie et Francis Godard, ainsi que sa compagne, Valentine Martin, arrivés en Kabylie quelques jours plus tôt, étaient eux aussi sous le choc.

Les juges ont confirmé la décision prise en première instance, le 29 juin. Pour la deuxième fois en moins de six mois, le collaborateur du groupe So Press (So Foot, Society, etc.) a été condamné à sept ans de prison ferme pour « apologie du terrorisme » et « possession de publications dans un but de propagande nuisant à l’intérêt national ». Mercredi dans la soirée, le ministère français des affaires étrangères a dit « vivement regretter » le verdict et a appelé à « [l]a libération » de Christophe Gleizes afin qu’« il puisse rapidement retrouver ses proches ».

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