Une enfant de 10 ans, Bianca Navarro, sur son iPad, chez elle, à Sydney (Australie), le 30 octobre 2025. DAVID GRAY / AFP Comme d’autres plateformes, le géant du streaming Twitch sera bientôt contraint de supprimer l’accès à tous ses utilisateurs australiens âgés de moins de 16 ans, a annoncé, vendredi 21 novembre, l’agence régulant Internet dans le pays.

Comme d’autres plateformes, le géant du streaming Twitch sera bientôt contraint de supprimer l’accès à tous ses utilisateurs australiens âgés de moins de 16 ans, a annoncé, vendredi 21 novembre, l’agence régulant Internet dans le pays. Twitch est ainsi sommé de se mettre en conformité avec une loi interdisant aux adolescents d’accéder aux réseaux sociaux qui entrera en vigueur en décembre.
L’Australie va ainsi, à partir du 10 décembre, forcer les plateformes de médias sociaux, y compris Facebook, Instagram et TikTok, à supprimer les comptes des utilisateurs de moins de 16 ans. En cas d’infraction, elles s’exposent à des amendes pouvant atteindre près de 28 millions d’euros (49,5 millions de dollars australiens).
L’agence du gouvernement australien pour la sécurité électronique (eSafety Commissioner) a déclaré que la société américaine Twitch – qui a commencé comme une plateforme pour les streameurs de jeux vidéo mais qui héberge maintenant des flux en direct de divers genres – remplissait les critères pour être interdite.
Twitch ne divulgue pas le nombre de ses utilisateurs mineurs
La plateforme comprend « des fonctionnalités conçues pour encourager l’interaction des utilisateurs, notamment par le biais de contenus en direct », précise le régulateur australien. Les sites Pinterest, LegoPlay et WhatsApp ont échappé à l’interdiction, mais d’autres plateformes sont encore en cours d’examen.
Twitch affirme que près de 70 % de ses utilisateurs ont entre 18 et 34 ans, mais ne divulgue pas le nombre de ceux qui ont moins de 18 ans. La plateforme n’autorise toutefois aucun utilisateur de moins de 13 ans.
Les entreprises technologiques se sont montrées critiques de la nouvelle loi australienne, la décrivant comme « vague », « problématique » et « précipitée ».
La législation, l’une des plus restrictives au monde sur le papier, est scrutée par d’autres pays cherchant également à réguler l’accès à ces plateformes. Mais plusieurs experts estiment que ses dispositions sont surtout symboliques, en raison des difficultés à mettre en place concrètement la vérification de l’âge des internautes.


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