Un responsable de l’administration présidentielle ukrainienne sous la présidence de Viktor Ianoukovitch tué à Madrid Andri Portnov, chef adjoint de l’administration présidentielle ukrainienne sous la présidence de Viktor Ianoukovitch, a été tué par balles, ce matin, à Pozuelo de Alarcon, près de Madrid, devant l’école de ses enfants, rapportent l’Agence France-Presse (AFP), Reuters, Associated Press
Un responsable de l’administration présidentielle ukrainienne sous la présidence de Viktor Ianoukovitch tué à Madrid
Andri Portnov, chef adjoint de l’administration présidentielle ukrainienne sous la présidence de Viktor Ianoukovitch, a été tué par balles, ce matin, à Pozuelo de Alarcon, près de Madrid, devant l’école de ses enfants, rapportent l’Agence France-Presse (AFP), Reuters, Associated Press (AP) et plusieurs médias espagnols.
« La victime a été atteinte de plusieurs coups de feu au moment où elle s’apprêtait à monter dans une voiture. Plusieurs personnes lui ont tiré dans le dos et la tête avant de fuir dans une zone boisée », a expliqué une source policière à l’AFP.
L’agence américaine AP rappelle que, sous la présidence de M. Ianoukovitch, Andri Portnov « était largement considéré comme une figure politique prorusse et a participé à l’élaboration de lois visant à persécuter les participants à la révolution de 2014 en Ukraine ». Après la chute du régime de Viktor Ianoukovtich, M. Portnov avait vécu en Russie, puis en Autriche, avant de regagner l’Ukraine après l’élection à la présidence de Volodymyr Zelensky, en 2019.
Selon des médias ukrainiens, il est parvenu, grâce à ses connexions dans les hautes sphères du pouvoir, à s’enfuir en juin 2022, après le début de l’invasion russe, en dépit de l’interdiction de quitter le pays pour les hommes de 18 ans à 60 ans.
Andri Portnov faisait l’objet, depuis décembre 2021, de sanctions américaines pour des faits de « corruption ». Selon le Trésor américain, qui a rédigé une fiche à son sujet, il s’est « constitué un vaste réseau de relations au sein de l’appareil judiciaire et des forces de l’ordre ukrainiens grâce à la corruption ».
Selon la Cadena Ser, il a également « fait l’objet d’une enquête pour “haute trahison” en raison de son rôle supposé lors de l’invasion de la Crimée par la Russie ». AP souligne que cette affaire a été classée en 2019.
Reuters rappelle par ailleurs que, depuis le début de l’invasion russe en février 2022, « plusieurs crimes impliquant des personnalités russes et ukrainiennes ont été commis en Espagne, qui compte d’importantes populations expatriées des deux pays ».
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