Il est partout, de tous les débats : le budget, les visas pour les travailleurs qualifiés, les élections en Allemagne ou la politique britannique… Elon Musk, le patron de Tesla et SpaceX, est devenu cette année l’une des voix qui comptent le plus aux États-Unis. Pour se tenir au plus près de Donald Trump, Elon Musk est devenu son locataire, explique leNew York Times : il loue un des chalets – à 2 000 dollars la nuit – de sa propriété de Mar-a-Lago, à une centaine de mètres du bâtiment principal. Ce qui lui permet d’avoir un accès facile au président élu, et apparaître lors de ses dîners – comme lorsque Donald Trump a reçu le patron d’Amazon Jeff Bezos. Mais aussi de participer à des réunions, être présent lors de coups de fil à des dirigeants étrangers, et plus largement passer des heures dans le bureau de Donald Trump.Si Elon Musk « secoue » la politique américaine, il pourrait bien faire de même ailleurs dans le monde, explique la correspondante de RFI aux États-Unis Loubna Anaki : le multimilliardaire n’hésite pas à donner son avis sur les gouvernements ou les élections d’autres États. Une influence qui ne plaît pas forcément dans le camp Trump : exemple ces derniers jours, lorsque le patron de Tesla s’est mis à dos les trumpistes les plus conservateurs en défendant le programme de visa destiné aux travailleurs qualifiés. Un programme que Donald Trump avait largement limité lors de son premier mandat, mais qu’il semble désormais défendre…Un juge argentin ordonne l’arrestation du président du NicaraguaEn Argentine, un juge demande l’arrestation du président du Nicaragua Daniel Ortega et de son épouse Rosario Murillo pour « violation systématique des droits humains », rapporte le quotidien argentin El Dia, et ce « selon le principe de juridiction universelle qui permet aux différents pays de traiter de crimes contre l’humanité indépendamment du lieu où ils ont été commis ». « Un peu de lumière parmi tant d’obscurité ! », s’est félicité sur X l’avocat Dario Richarte, repris par le quotidien nicaraguayenConfidencial – cet avocat et professeur de droits international à l’Université de Buenos Aires avait déposé la plainte en 2022.La presse nicaraguayenne se félicite : « Grâce au procès argentin, les preuves contre Ortega et ses hommes de main ne disparaîtront pas », écrit La Prensa, car il « jette les bases de futurs procès devant des tribunaux internationaux ou au Nicaragua, une fois la démocratie rétablie ». Dans 100% Noticias, un avocat nicaraguayen explique ainsi que, même si le Nicaragua ne se conformera probablement pas à l’ordonnance, Daniel Ortega courra de plus grands risques lorsqu’il voyagera…L’Argentine, refuge pour les Bolsonaristes ?Depuis l’élection du président argentin Javier Milei, des centaines de Brésiliens qui avaient participé à la tentative de coup d’État de janvier 2023 ont traversé la frontière pour échapper à la justice de leur pays. Ils sont au moins 140 selon la justice brésilienne, et jusqu’à 600 selon les collectifs qui défendent leurs intérêts.Mi-novembre, souligne le correspondant de RFI à Buenos Aires Théo Conscience, la justice argentine a émis des mandats d’arrêts contre 61 ressortissants brésiliens qui font l’objet de demandes d’extradition de la part de la justice brésilienne. Tous ont reçu des condamnations définitives à des peines de prison fermes, et quatre d’entre eux ont été appréhendés par les autorités argentines. Cependant, leur sort n’est pas fixé, car la plupart de ces fugitifs ont demandé l’asile politique en Argentine. Selon Claudio Luis Caivano, l’avocat brésilien de plusieurs d’entre eux, ses clients ont participé à une manifestation, pas à une tentative de coup d’État, ils sont donc injustement poursuivis.Le Canal du Panama fête ses 25 années de gestion panaméenneEn 1999, il y a 25 ans, les États-Unis transféraient leur gestion du canal au Panama. Un transfert dont on parle beaucoup ces derniers temps : déjà parce que le président américain Jimmy Carter, décédé ce dimanche 29 décembre 2024, avait signé en 1977 les traités permettant ce transfert. Et parce que le président élu Donald Trump a récemment menacé de reprendre le contrôle du canal si les prix des péages pour les navires américains n’étaient pas réduits.Dans The Hill, l’ancien ambassadeur américain au Panama John Feeley affirme que reprendre le canal est impossible à moins de déclencher une guerre. Et sur le site de la chaîne ABC, le président de la Commission des Relations extérieures du Sénat estime que la menace agitée par Donald Trump pourrait jeter les alliés des États-Unis dans les bras de la Russie et de la Chine.Côté panaméen, La Estrella de Panama titre sur un canal qui en 2024 a rapporté plus qu’en 87 années de contrôle par les États-Unis. Un canal dans lequel La Prensa voit aussi « un patrimoine de l’humanité », revenant sur la nationalité de tous ceux qui ont travaillé à sa construction : des Français, des Espagnols, des Chinois, des Antillais et des Américains – entre autres.La cassave au patrimoine culturel immatériel de l’UnescoDans une année extrêmement dure pour Haïti, l’inscription de la cassave sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’Unesco a été une raison de se réjouir. La cassave, cette galette croquante à base de farine de manioc, se retrouve sur les tables haïtiennes, et dans plusieurs pays latino-américains.Ronel Paul et Love Marckendy Paul se sont rendus dans un atelier de production de cassave situé à quelques kilomètres de la ville du Cap-Haïtien, dans le nord du pays. On y découvre le mode de fabrication de la cassave – à partir de manioc. Une cassave qui peut être sucrée ou salée, et dont la production, qui se transmet de génération en génération, reste très artisanale en Haïti.À noter que c’est la deuxième fois qu’un produit consommé en Haïti est inscrit sur cette liste mondiale. En 2021, c’était la soupe joumou ou soupe de l’indépendance, consommée généralement le premier jour de l’année. Le journal de la PremièreEn Martinique, le leader du « R-Prak » fêtera le réveillon du Nouvel An en prison.
Il est partout, de tous les débats : le budget, les visas pour les travailleurs qualifiés, les élections en Allemagne ou la politique britannique… Elon Musk, le patron de Tesla et SpaceX, est devenu cette année l’une des voix qui comptent le plus aux États-Unis.
Pour se tenir au plus près de Donald Trump, Elon Musk est devenu son locataire, explique leNew York Times : il loue un des chalets – à 2 000 dollars la nuit – de sa propriété de Mar-a-Lago, à une centaine de mètres du bâtiment principal. Ce qui lui permet d’avoir un accès facile au président élu, et apparaître lors de ses dîners – comme lorsque Donald Trump a reçu le patron d’Amazon Jeff Bezos. Mais aussi de participer à des réunions, être présent lors de coups de fil à des dirigeants étrangers, et plus largement passer des heures dans le bureau de Donald Trump.
Si Elon Musk « secoue » la politique américaine, il pourrait bien faire de même ailleurs dans le monde, explique la correspondante de RFI aux États-Unis Loubna Anaki : le multimilliardaire n’hésite pas à donner son avis sur les gouvernements ou les élections d’autres États. Une influence qui ne plaît pas forcément dans le camp Trump : exemple ces derniers jours, lorsque le patron de Tesla s’est mis à dos les trumpistes les plus conservateurs en défendant le programme de visa destiné aux travailleurs qualifiés. Un programme que Donald Trump avait largement limité lors de son premier mandat, mais qu’il semble désormais défendre…
Un juge argentin ordonne l’arrestation du président du Nicaragua
En Argentine, un juge demande l’arrestation du président du Nicaragua Daniel Ortega et de son épouse Rosario Murillo pour « violation systématique des droits humains », rapporte le quotidien argentin El Dia, et ce « selon le principe de juridiction universelle qui permet aux différents pays de traiter de crimes contre l’humanité indépendamment du lieu où ils ont été commis ». « Un peu de lumière parmi tant d’obscurité ! », s’est félicité sur X l’avocat Dario Richarte, repris par le quotidien nicaraguayenConfidencial – cet avocat et professeur de droits international à l’Université de Buenos Aires avait déposé la plainte en 2022.
La presse nicaraguayenne se félicite : « Grâce au procès argentin, les preuves contre Ortega et ses hommes de main ne disparaîtront pas », écrit La Prensa, car il « jette les bases de futurs procès devant des tribunaux internationaux ou au Nicaragua, une fois la démocratie rétablie ». Dans 100% Noticias, un avocat nicaraguayen explique ainsi que, même si le Nicaragua ne se conformera probablement pas à l’ordonnance, Daniel Ortega courra de plus grands risques lorsqu’il voyagera…
L’Argentine, refuge pour les Bolsonaristes ?
Depuis l’élection du président argentin Javier Milei, des centaines de Brésiliens qui avaient participé à la tentative de coup d’État de janvier 2023 ont traversé la frontière pour échapper à la justice de leur pays. Ils sont au moins 140 selon la justice brésilienne, et jusqu’à 600 selon les collectifs qui défendent leurs intérêts.
Mi-novembre, souligne le correspondant de RFI à Buenos Aires Théo Conscience, la justice argentine a émis des mandats d’arrêts contre 61 ressortissants brésiliens qui font l’objet de demandes d’extradition de la part de la justice brésilienne. Tous ont reçu des condamnations définitives à des peines de prison fermes, et quatre d’entre eux ont été appréhendés par les autorités argentines. Cependant, leur sort n’est pas fixé, car la plupart de ces fugitifs ont demandé l’asile politique en Argentine. Selon Claudio Luis Caivano, l’avocat brésilien de plusieurs d’entre eux, ses clients ont participé à une manifestation, pas à une tentative de coup d’État, ils sont donc injustement poursuivis.
Le Canal du Panama fête ses 25 années de gestion panaméenne
En 1999, il y a 25 ans, les États-Unis transféraient leur gestion du canal au Panama. Un transfert dont on parle beaucoup ces derniers temps : déjà parce que le président américain Jimmy Carter, décédé ce dimanche 29 décembre 2024, avait signé en 1977 les traités permettant ce transfert. Et parce que le président élu Donald Trump a récemment menacé de reprendre le contrôle du canal si les prix des péages pour les navires américains n’étaient pas réduits.
Dans The Hill, l’ancien ambassadeur américain au Panama John Feeley affirme que reprendre le canal est impossible à moins de déclencher une guerre. Et sur le site de la chaîne ABC, le président de la Commission des Relations extérieures du Sénat estime que la menace agitée par Donald Trump pourrait jeter les alliés des États-Unis dans les bras de la Russie et de la Chine.
Côté panaméen, La Estrella de Panama titre sur un canal qui en 2024 a rapporté plus qu’en 87 années de contrôle par les États-Unis. Un canal dans lequel La Prensa voit aussi « un patrimoine de l’humanité », revenant sur la nationalité de tous ceux qui ont travaillé à sa construction : des Français, des Espagnols, des Chinois, des Antillais et des Américains – entre autres.
La cassave au patrimoine culturel immatériel de l’Unesco
Dans une année extrêmement dure pour Haïti, l’inscription de la cassave sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’Unesco a été une raison de se réjouir. La cassave, cette galette croquante à base de farine de manioc, se retrouve sur les tables haïtiennes, et dans plusieurs pays latino-américains.
Ronel Paul et Love Marckendy Paul se sont rendus dans un atelier de production de cassave situé à quelques kilomètres de la ville du Cap-Haïtien, dans le nord du pays. On y découvre le mode de fabrication de la cassave – à partir de manioc. Une cassave qui peut être sucrée ou salée, et dont la production, qui se transmet de génération en génération, reste très artisanale en Haïti.
À noter que c’est la deuxième fois qu’un produit consommé en Haïti est inscrit sur cette liste mondiale. En 2021, c’était la soupe joumou ou soupe de l’indépendance, consommée généralement le premier jour de l’année.
Le journal de la Première
En Martinique, le leader du « R-Prak » fêtera le réveillon du Nouvel An en prison.
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