Le principal suspect de l’attaque, Rahmanullah Lakanwal, est un ressortissant afghan arrivé aux États-Unis en 2021. Son implication présumée a entraîné un regain d’alerte sécuritaire au sein des institutions fédérales, incitant les services de citoyenneté et d’immigration (USCIS) à geler l’examen de toutes les demandes en provenance d’Afghanistan.

Selon les autorités, ce gel vise à renforcer les procédures de filtrage et à réévaluer les critères de sécurité, dans le but d’éviter toute faille susceptible de compromettre la sécurité nationale. Bien que présentée comme temporaire, cette suspension n’a pas encore de durée clairement définie. Chaque dossier sera désormais réexaminé de manière individuelle, avec une attention accrue aux antécédents des demandeurs.

Le suspect est actuellement en garde à vue et fait l’objet d’une enquête fédérale approfondie. Ce drame, qualifié d’acte de terreur par la Maison-Blanche, relance le débat sur l’efficacité des programmes de réinstallation des réfugiés afghans mis en place après le retrait américain de Kaboul en 2021.

Si les autorités insistent sur le caractère exceptionnel de cette décision, elle pourrait avoir des répercussions majeures sur des milliers de familles afghanes en attente d’un statut légal aux États-Unis, dans un contexte déjà marqué par l’instabilité dans leur pays d’origine.