Filippo Sorcinelli dans son atelier, à Santarcangelo di Romagna, en Italie. PIERRE TERRAZ POUR LE MONDE « Maria, on en est où sur la chasuble de Robert ? » La question, lancée à l’une des brodeuses de l’atelier, sort de la bouche de Filippo Sorcinelli comme s’il parlait d’un vieil ami. Le couturier évoque en réalité l’ex-cardinal Robert

« Maria, on en est où sur la chasuble de Robert ? » La question, lancée à l’une des brodeuses de l’atelier, sort de la bouche de Filippo Sorcinelli comme s’il parlait d’un vieil ami. Le couturier évoque en réalité l’ex-cardinal Robert Francis Prevost, plus célèbre aujourd’hui sous le nom de Léon XIV.
« Avec le pape Léon XIV, on se connaît depuis trente ans. Nous nous sommes rencontrés en 1995, dans la ville de Tolentino, non loin de mon village d’origine. A l’époque je jouais comme organiste dans les églises et lui était frère augustinien dans la région [Robert Francis Prevost a rejoint l’ordre de saint Augsutin dès 1977 et a été ordonné prêtre en 1982] », lâche Filippo Sorcinelli, la tête plongée dans un tiroir de bobines de fils entassées en vrac dans son atelier, à Santarcangelo di Romagna, en Italie.
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