La 29ème réunion intersessionnelle des Chefs d’État et de gouvernement de la CARICOM a pris fin ce mardi 27 février.
Le Président de la République a donné une conférence bilan le mercredi 28 février pour fournir des explications sur l’ensemble des points qui ont été discutés durant ces deux jours de débat. Les aléas climatiques, la criminalité, le libre échange entre autres.
‹‹ La vulnérabilité des pays de la Caraïbe›› était au centre des discussions. En sa qualité de président de la CARICOM, Jovenel Moïse dit trouver une entente avec les chef d’États afin d’augmenter la résilience face aux catastrophes naturelles et le renforcement des infrastructures. L’instruction est passée à toutes les autorités concernées afin de respecter les normes de la construction.
En ce qui à trait, à la question de la gestion post-catastrophes, le chef de l’État a plaidé en faveur de la création d’un “fond vert” pour pouvoir faire face à ces aléas climatiques.
La libre circulation des biens et des personnes, un sujet pour lequel le Président a manifesté beaucoup d’intérêt.
À ce propos, le Chef de l’État annonce qu’à partir du 30 mars prochain les détenteurs d’un visa canadien, américain ou Schengen pourront visiter librement les États membres du marché commun.
Dans cette même vaine, Jovenel Moïse indique qu’un accord multilatéral a été trouvé, le MASA, pour faciliter l’interconnexion entre les Etats membres.
Pour la question de la Sécurité, le premier citoyen du pays a proposé aux autres membres de la CARICOM de mettre sur pied un groupe de travail inter-régional qui sera composé d’experts en Sécurité publics. Ces derniers auront pour mission de proposer, de formuler des solutions en vue de lutter contre la criminalité dans la région.
Faisant partie du Commonwealth britannique, les États de la Caraïbe ne semblent manifester aucun interêt pour l’intégration du Créole ou du Français comme langue officielle de la CARICOM. Une bataille parmi tant d’autres qui n’est pas encore gagnée par le Président Jovenel Moïse.