Dans un communiqué, l’UMP affirme que les principaux acteurs politiques traditionnels ont aggravé la crise aux dépens de la population locale. « Plus de 80 % de la zone métropolitaine est ceinturée par des gangs armés qui opèrent sous l’œil impuissant des dirigeants, amplifiant ainsi le désarroi des citoyens. »

Face à ces dérives, l’UMP propose un changement structurel, estimant que le Conseil présidentiel de transition, composé de neuf membres, a montré ses limites. « La population accorde de moins en moins de confiance au Conseil en général, et à ses membres en particulier. Il est urgent de consulter la population pour définir une gouvernance adaptée à la crise », souligne le communiqué.

L’UMP recommande une réforme profonde du Conseil présidentiel de transition, en se référant à la Constitution de 1987. Cela inclurait l’intervention de la Cour de cassation et la mise en place d’un gouvernement de salut public et d’union nationale composé d’une douzaine de ministres et ministères.

L’UMP précise également les principales priorités de ce gouvernement :

1. Le rétablissement de l’ordre public et de la sécurité nationale.

2. La relance économique.

3. L’établissement d’un agenda clair avec des dates précises pour organiser les élections et définir l’avenir de la nation.

Wallace Elie