Les transporteurs conditionnent la livraison des produits pétroliers au redressement de la situation sécuritaire du pays.
En dépit des dispositions adoptées par la PNH qui a déployé des agents des différentes unités de l’institution policière à l’entrée Sud de la Capitale, notamment à Martissant, les chauffeurs refusent de livrer le pétrole aux stations-service arguant que cette mesure n’est pas suffisante.
L’un des livreurs exige le rétablissement du climat sécuritaire sur tout le territoire pour pouvoir travailler en toute quiétude.
“Il n’y a pas que Martissant qui soit dangereux, c’est tout le pays qui est en ébullition”, a-t-il lancé.
Dans l’intervalle, les consommateurs, les chauffeurs continuent de se plaindre et dénoncent la non-disponibilité des produits pétroliers dans les pompes à essence.
Les protestations violentes se poursuivent. Pour exprimer leurs frustrations face à l’irresponsabilité de l’Etat, des individus entreposent des pneus enflammés sur la voie publique, et tout autre moyen témoignant de leur colère.
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