Haïti-Coronavirus : Comparaison des prix des produits de première nécessité / 25 mars 2020

Haïti-Coronavirus : Comparaison des prix des produits de première nécessité / 25 mars 2020

En prévision du confinement total que peut imposer les autorités étatiques depuis l’annonce des premiers cas du SARS-COV-2 sur le territoire national, les citoyens, pour la plupart, se ruent vers le plus grand marché de la capitale, à savoir “Lavil”, pour s’approvisionner en produits alimentaires. Cependant, ces derniers vont vite déchanter face à la montée des prix des produits.

Barbancourt

le rhum des connaisseurs

En effet, les prix des produits de première nécessité ont considérablement grimpé, tant dans le secteur formel qu’informel. Fournisseurs et revendeurs dictent leur prix, selon leur bonne humeur. Ces derniers profitent de l’agitation générale, créée par l’arrivée du Covid-19 dans le pays, pour empocher un petit pactole au détriment de la population.

Ainsi, les prix des produits tels que le riz, le maïs, le blé, les noix-de-coco, le haricot, l’huile ont connu une nette augmentation comparativement à ceux affichés avant l’annonce des cas confirmés du Covid-19 par le président Jovenel Moïse, le 19 mars dernier.

Désormais, dans le plus grand centre commercial du pays, “Lavil”, le riz, qui se vendait à 1700 gourdes le sac, se vend désormais à 2000 gourdes. Le maïs, acheté à 300 gourdes la marmite, est vendu à 350 gourdes. Le haricot noir est vendu à présent à 650 gourdes la marmite alors qu’il se vendait à 500 gourdes. L’huile, (Alberto) qui se vendait à 550 gourdes le gallon, est vendu à 700 gourdes au lendemain du 19 mars. Le sel, qui se vendait à 750 gourdes le sac, est vendu à 1250 gourdes. Le noix-de-coco qui se vendait à 900 gourdes la douzaine est vendu à présent à 1250 gourdes. Le gingembre que l’on prétend combattre le Covid-19 est vendu à 15000 gourdes le sac et 5000 gourdes le seau ce mercredi 25 mars.

Selon certains acheteurs, la farine et le sucre sont les seuls produits qui n’ont pas augmenté “pour l’instant”, précise une marchande.

Cette situation n’enchante guère les acheteurs, néanmoins ces derniers disent être dans “l’obligation d’acheter par rapport à ce qu’ils ont vécu lors du pays lock : la rareté des produits à cause des marchandises qui ne débarquaient pas”.

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