La commémoration des 38 ans du 7 février en Haïti, autrefois symbole d’espoir démocratique, est aujourd’hui marquée par une profonde inquiétude. La Plateforme des Organisations Haïtiennes de Droits Humains (POHDH) lance un appel à l’action face à la crise politique et sociale qui déchire le pays.
Barbancourt
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La POHDH dénonce l’impasse institutionnelle actuelle, marquée par l’absence de parlement, une justice fragile, et un pouvoir exécutif monocéphale depuis plus de deux ans. Selon cette structure, ce sont les choix politiques depuis 2011, notamment l’arrivée au pouvoir du régime du PHTK, qui nous ont conduits dans cette situation.
Elle souligne que la crise s’aggrave jour après jour, avec une population prise au piège d’une insécurité croissante et d’une économie en lambeaux. Les déplacements deviennent périlleux, les massacres se multiplient, forçant des milliers de personnes à fuir leurs foyers. La faim et le chômage sont devenus le lot quotidien d’une grande partie de la population.
La POHDH dit prendre note des récentes manifestations du 5 au 7 février qui ont été violemment réprimées par les forces de l’ordre, en totale violation de la Constitution de 1987. Elle appelle à la mobilisation contre la pauvreté et l’insécurité, tout en exhortant la population à rester vigilante face aux manœuvres politiques.
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