Maître Jules Cantave , président de la cour de cassation a celébré ce lundi 2 octobre 2017 la cérémonie de l’ouverture de l’année judiciare 2017-2018, en présence du Président de la République, Son Excellence Jovenel Moïse, du Premier ministre, Jack Guy Lafontant, et plusieurs membres du cabinet ministériel, notamment le ministre de la Justice et de la sécurité publique, Monsieur Heidi Fortuné, le ministre de l’Intérieur et des collectivités territoriales, Dr. Max Rudolph St Albin, et le ministre de la Planification et de la coopération externe, Monsieur Aviol Fleurant.
Le Président Jovenel Moïse a profité de cette occasion pour renouveler sa détermination d’améliorer le fonctionnement du système judiciaire et les conditions de travail des personnels , en vue de les rendre plus efficaces dans l’exercice de leurs fonctions et de l’établissement de l’état de droit en Haïti.
Le Président de la Cour de cassation de son côté, a dréssé un bilan des activités réalisées dans les différentes juridictions du Pays au cours de l’année judiciare 2017-2018, tout en plaidant en faveur de l’unité des trois pouvoirs afin de trouver des solutions durables aux problèmes du système judiciaire.
Dans ses propos de circonstance, Me Stanley Gaston, Président de la Fédération des barreaux d’Haïti, s’est félicité des travaux réalisés pour redynamiser le système judiciaire, notamment au barreau de Port-au-Prince – dont il est le bâtonnier . L’avocat souligne la participation active au task-force mis sur pied par le ministère de la Justice et de la sécurité publique pour lutter contre la détention préventive prolongée et pour faciliter la réforme du système judiciaire.
Le ministre de la Justice, Monsieur Heidi Fortuné, qui a pris la parole à cette cérémonie, au nom de l’administration Moïse-Lafontant, a exposé les différentes actions entreprises par le gouvernement visant à renforcer la capacité des institutions étatiques, notamment le système judiciaire.
Le ministre Fortuné a enfin évoqué une participation active du CSPJ dans l’élaboration des lois de finances, la mise en place d’une couverture d’assurance pour les greffiers, l’octroi d’augmentations salariales à certains personnels afin d’apporter une solution durable aux problèmes qui font obstacle au bon fonctionnement du pouvoir judiciaire.