Haïti: les vœux du président du CPT «en décalage avec la situation du pays»

Haïti: les vœux du président du CPT «en décalage avec la situation du pays»

Les vœux présentés par Leslie Voltaire, président du Conseil présidentiel de transition, aux Haïtiens en cette fin d’année 2024 sont en décalage avec la réalité sécuritaire du pays, estime Frantz Duval, rédacteur en chef du Nouvelliste avec qui nous parcourrons l’actualité du pays. Frantz Duval évoque aussi les conséquences politiques de la fusillade devant l’hôpital général de Port-au-Prince du mardi 24 décembre dernier. Deux journalistes et un policier ont été tués par des gangs. Selon les informations duNouvelliste, le ministre de la Santé a été révoqué. L’intérim est assuré par le ministre de la Justice. Les associations de journalistes en tout cas sont consternées par l’incident qui a endeuillé les fêtes de Noël à Port-au-Prince. Selon Frantz Duval, c’était une année violente marquée par l’avancée des gangs dans la capitale Port-au-Prince. Néanmoins, il y a des bonnes nouvelles, souligne le rédacteur en chef du Nouvelliste : la monnaie nationale, la gourde, s’est stabilisée, et l’inflation ralentie.Le Nicaragua, vers une « dictature totale »  Au Nicaragua, tous les pouvoirs pour Daniel Ortega. Le président, en poste depuis 2007, a fait voter fin novembre 2024 une réforme de la constitution qui doit être ratifiée en janvier 2025 prochain, et qui lui donne tous les pouvoirs. Avec Maya Collombon, maîtresse de conférences en sciences politiques au Centre d’études mexicaines et centraméricaines, nous analysons l’objectif et les conséquences de cette réforme. Selon la spécialiste du Nicaragua, l’idée, c’est de créer une dynastie. « On sait que Daniel Ortega est malade, en cas de son décès, la continuité du pouvoir serait assurée ». Le couple Ortega souhaite vider le pays de ses opposants politiques, il avance vers une « dictature totale », dans laquelle on institutionnalise toute possibilité de s’opposer à l’état sandiniste. Selon Maya Collombon, la réforme de la Constitution valide un modèle de l’homme « sandiniste ». Si l’on s’y oppose, on est forcément considéré comme un traitre à la patrie. L’opposition est muselée, les communications sont surveillées. Ce qui exclut toute tentative de soulèvement contre le régime, explique Maya Collombon.Journal de la 1èreLe FBI veut renforcer sa lutte contre la corruption dans les Caraïbes et les Antilles françaises.

Les vœux présentés par Leslie Voltaire, président du Conseil présidentiel de transition, aux Haïtiens en cette fin d’année 2024 sont en décalage avec la réalité sécuritaire du pays, estime Frantz Duval, rédacteur en chef du Nouvelliste avec qui nous parcourrons l’actualité du pays.

Frantz Duval évoque aussi les conséquences politiques de la fusillade devant l’hôpital général de Port-au-Prince du mardi 24 décembre dernier. Deux journalistes et un policier ont été tués par des gangs. Selon les informations duNouvelliste, le ministre de la Santé a été révoqué. L’intérim est assuré par le ministre de la Justice. Les associations de journalistes en tout cas sont consternées par l’incident qui a endeuillé les fêtes de Noël à Port-au-Prince. Selon Frantz Duval, c’était une année violente marquée par l’avancée des gangs dans la capitale Port-au-Prince. Néanmoins, il y a des bonnes nouvelles, souligne le rédacteur en chef du Nouvelliste : la monnaie nationale, la gourde, s’est stabilisée, et l’inflation ralentie.

Le Nicaragua, vers une « dictature totale »  

Au Nicaragua, tous les pouvoirs pour Daniel Ortega. Le président, en poste depuis 2007, a fait voter fin novembre 2024 une réforme de la constitution qui doit être ratifiée en janvier 2025 prochain, et qui lui donne tous les pouvoirs. Avec Maya Collombon, maîtresse de conférences en sciences politiques au Centre d’études mexicaines et centraméricaines, nous analysons l’objectif et les conséquences de cette réforme. Selon la spécialiste du Nicaragua, l’idée, c’est de créer une dynastie. « On sait que Daniel Ortega est malade, en cas de son décès, la continuité du pouvoir serait assurée ». Le couple Ortega souhaite vider le pays de ses opposants politiques, il avance vers une « dictature totale », dans laquelle on institutionnalise toute possibilité de s’opposer à l’état sandiniste. Selon Maya Collombon, la réforme de la Constitution valide un modèle de l’homme « sandiniste ». Si l’on s’y oppose, on est forcément considéré comme un traitre à la patrie. L’opposition est muselée, les communications sont surveillées. Ce qui exclut toute tentative de soulèvement contre le régime, explique Maya Collombon.

Journal de la 1ère

Le FBI veut renforcer sa lutte contre la corruption dans les Caraïbes et les Antilles françaises.

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