Haïti sollicite une mission des Casques bleus

Haïti sollicite une mission des Casques bleus

Haïti a officiellement demandé à l’ONU de transformer la mission multinationale d’appui à la sécurité en une mission de maintien de la paix des Nations unies. Nous en parlons avec le rédacteur en chef du Nouvelliste, Frantz Duval. La demande d’une mission des Casques bleus intervient alors que la police haïtienne intensifie ses opérations contre les gangs dans l’aire métropolitaine de Port-au-Prince et dans le département de l’Artibonite. Il est cependant difficile d’établir un bilan précis de ces opérations. Frantz Duval évoque également les tensions persistantes entre le Conseil présidentiel de transition (CPT) et le gouvernement par intérim. Selon lui, ces tensions sont préoccupantes. Le CPT réclame un remaniement ministériel auquel s’oppose le Premier ministre, une situation « inédite de mémoire de journaliste », observe Frantz Duval, qui souligne une impasse totale dont il est difficile de voir l’issue.L’avortement, un enjeu-clé de la campagne présidentielle aux États-UnisNous retrouvons notre envoyé spécial à Washington, Guillaume Naudin, pour évoquer l’un des sujets centraux de la campagne présidentielle : la question de l’avortement. Ce thème est principalement mis en avant par les démocrates et leur candidate Kamala Harris, qui y voient un facteur mobilisateur. Et ils ont raison, explique Guillaume Naudin. L’avortement sera un enjeu dans une dizaine d’États. Kamala Harris souhaite défendre le droit à l’avortement et propose de l’inscrire dans une loi fédérale. Mais même si elle est élue le 5 novembre, elle aura probablement du mal à rassembler une majorité au Congrès pour soutenir cette initiative. Quant à Donald Trump, le candidat républicain, il veut laisser aux États le soin de légiférer sur l’avortement. Depuis la révocation de l’arrêt Roe vs Wade qui garantissait le droit à l’avortement à l’échelle nationale, une vingtaine d’États ont déjà restreint ce droit.Élections générales en UruguayDimanche prochain, 2,7 millions d’électeurs uruguayens s’apprêtent à élire leur nouveau président, renouveler le Parlement et se prononcer sur deux plébiscites majeurs. Nous en parlons avec notre correspondant en Argentine, Théo Conscience. La coalition de droite actuellement au pouvoir est divisée, avec cinq candidats, dont Alvaro Delgado, du Partido Nacional, qui se distingue avec plus de 20% d’intentions de vote. Face à lui, le Frente Amplio, principale force d’opposition de gauche, espère reprendre le pouvoir avec Yamandú Orsi, qui domine les sondages avec 40 à 45% de soutien.Sur le plan des programmes, les différences entre les deux camps sont moins marquées qu’il n’y paraît, explique Théo Conscience. Le Frente Amplio prône un État plus interventionniste, tandis que la coalition gouvernementale privilégie un modèle plus libéral. Cependant, un consensus se dégage sur des questions essentielles telles que l’économie et la politique internationale. L’insécurité, liée en grande partie au trafic de drogue, reste une préoccupation majeure pour les électeurs, malgré les efforts du gouvernement pour durcir les sanctions.En parallèle des élections générales, deux référendums seront organisés. Le premier porte sur une réforme constitutionnelle visant à renforcer la sécurité, notamment avec l’autorisation des perquisitions nocturnes. Le second concerne la réforme de la sécurité sociale, proposant de ramener l’âge de départ à la retraite à 60 ans, d’aligner les pensions sur le salaire minimum et de supprimer les fonds de pension privés. Cette réforme divise toutefois l’opinion, y compris au sein du Frente Amplio, en raison de son coût fiscal et de la volonté d’inscrire ces mesures dans la Constitution.Journal de la 1èreMalgré le couvre-feu, les nuits restent particulièrement « agitées » en Martinique, notamment sur la côte ouest.

Haïti a officiellement demandé à l’ONU de transformer la mission multinationale d’appui à la sécurité en une mission de maintien de la paix des Nations unies. Nous en parlons avec le rédacteur en chef du Nouvelliste, Frantz Duval.

La demande d’une mission des Casques bleus intervient alors que la police haïtienne intensifie ses opérations contre les gangs dans l’aire métropolitaine de Port-au-Prince et dans le département de l’Artibonite. Il est cependant difficile d’établir un bilan précis de ces opérations. Frantz Duval évoque également les tensions persistantes entre le Conseil présidentiel de transition (CPT) et le gouvernement par intérim. Selon lui, ces tensions sont préoccupantes. Le CPT réclame un remaniement ministériel auquel s’oppose le Premier ministre, une situation « inédite de mémoire de journaliste », observe Frantz Duval, qui souligne une impasse totale dont il est difficile de voir l’issue.

L’avortement, un enjeu-clé de la campagne présidentielle aux États-Unis

Nous retrouvons notre envoyé spécial à Washington, Guillaume Naudin, pour évoquer l’un des sujets centraux de la campagne présidentielle : la question de l’avortement. Ce thème est principalement mis en avant par les démocrates et leur candidate Kamala Harris, qui y voient un facteur mobilisateur. Et ils ont raison, explique Guillaume Naudin. L’avortement sera un enjeu dans une dizaine d’États. Kamala Harris souhaite défendre le droit à l’avortement et propose de l’inscrire dans une loi fédérale. Mais même si elle est élue le 5 novembre, elle aura probablement du mal à rassembler une majorité au Congrès pour soutenir cette initiative. Quant à Donald Trump, le candidat républicain, il veut laisser aux États le soin de légiférer sur l’avortement. Depuis la révocation de l’arrêt Roe vs Wade qui garantissait le droit à l’avortement à l’échelle nationale, une vingtaine d’États ont déjà restreint ce droit.

Élections générales en Uruguay

Dimanche prochain, 2,7 millions d’électeurs uruguayens s’apprêtent à élire leur nouveau président, renouveler le Parlement et se prononcer sur deux plébiscites majeurs. Nous en parlons avec notre correspondant en Argentine, Théo Conscience. La coalition de droite actuellement au pouvoir est divisée, avec cinq candidats, dont Alvaro Delgado, du Partido Nacional, qui se distingue avec plus de 20% d’intentions de vote. Face à lui, le Frente Amplio, principale force d’opposition de gauche, espère reprendre le pouvoir avec Yamandú Orsi, qui domine les sondages avec 40 à 45% de soutien.

Sur le plan des programmes, les différences entre les deux camps sont moins marquées qu’il n’y paraît, explique Théo Conscience. Le Frente Amplio prône un État plus interventionniste, tandis que la coalition gouvernementale privilégie un modèle plus libéral. Cependant, un consensus se dégage sur des questions essentielles telles que l’économie et la politique internationale. L’insécurité, liée en grande partie au trafic de drogue, reste une préoccupation majeure pour les électeurs, malgré les efforts du gouvernement pour durcir les sanctions.

En parallèle des élections générales, deux référendums seront organisés. Le premier porte sur une réforme constitutionnelle visant à renforcer la sécurité, notamment avec l’autorisation des perquisitions nocturnes. Le second concerne la réforme de la sécurité sociale, proposant de ramener l’âge de départ à la retraite à 60 ans, d’aligner les pensions sur le salaire minimum et de supprimer les fonds de pension privés. Cette réforme divise toutefois l’opinion, y compris au sein du Frente Amplio, en raison de son coût fiscal et de la volonté d’inscrire ces mesures dans la Constitution.

Journal de la 1ère

Malgré le couvre-feu, les nuits restent particulièrement « agitées » en Martinique, notamment sur la côte ouest.

RFI
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