Les conditions socio-économiques de la grande majorité de la population haïtienne se détériorent. Même ceux qui se réclament de la classe moyenne subissent les effets insoutenables de la crise qui prévaut en Haïti et qui a empiré après l’assassinat du président Jovenel Moïse.
Barbancourt
le rhum des connaisseurs
Les prix des produits de première nécessité grimpent à un rythme effréné. Dans beaucoup de familles, les gens essaient de s’adapter à la nouvelle réalité imposée par la crise économique aiguë. Se nourrir devient une quête difficile voire impossible pour certains.
Dans certaines villes de province, le prix du carburant à la pompe, rarement disponible, a augmenté de plus de 150 gourdes. Du côté des autorités compétentes, c’est le silence ou l’indifférence. N’en parlons pas du propane dont le prix n’a cessé d’augmenter.
Les entreprises de service, grandes ou petites, le commerce formel et informel, tous subissent le poids insupportable de la détérioration de l’économie du pays. Entre licenciement, mise en disponibilité ou compression, les salariés, de leur côté, font les frais de cette descente aux enfers.
La population meurt ! A petit feu ! Tous les indicateurs le montrent. Une inflation qui avoisine les 50% ne fait que déceler l’existence d’une bombe à retardement. Seules les autorités semblent n’être pas au courant de cette catastrophe qui s’approche.
Taux de change
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