Barbancourt

le rhum des connaisseurs

Le leader du MTVAyiti s’est clairement rétracté en disant qu’il n’a jamais accusé le chef de l’Etat d’être celui qui se cache derrière l’attaque proférée contre le local de la Universal Motors. Alors que, quelques heures après cette attaque, le Dr Boulos avait fait circuler une note vocale sur les réseaux sociaux dans laquelle il a déclaré : « l’attaque sur les locaux de Nissan aujourd’hui est encore une preuve que nous sommes gérés par un gouvernement de gangsters et de bandits. Il n’y a pas eu de manifestants à s’attaquer les locaux de la Universal Motors.

Il y a eu un petit groupe d’infiltration, muni de cocktail molotov et d’armes, qui ont organisé, perpétré une attaque en bonne et due forme sur des locaux abritant des clients et des employés. N’était-ce la vigilance de nos agents de sécurité, nos employés auraient pu être de grandes victimes aujourd’hui. Nous savions que ceci était possible parce que le président de facto avait dit à tous les opposants politiques qu’il allait les taper sur les mains ».

« Au sein du MTVAyiti, on considère cette attaque contre l’Universal Motors comme étant la suite logique et tragique des menaces permanentes proférées par le président de facto Jovenel Moïse à l’encontre des membres de l’opposition notamment contre le Président du MTVAyiti », pouvait-on lire également dans une note publiée par le secrétaire général du parti MTVAyiti.