Installé dans ses fonctions, Ariel Henry promet un climat sécuritaire propice à la tenue des élections

Installé dans ses fonctions, Ariel Henry promet un climat sécuritaire propice à la tenue des élections

Le nouveau Premier ministre, Dr. Ariel Henry, accompagné des membres de son cabinet ministériel, a été investi dans ses fonctions, mardi 20 juillet, à la Primature.

Barbancourt

le rhum des connaisseurs

La cérémonie d’installation s’est déroulée en présence, entre autres, des membres des gouvernements sortant et entrant, notamment le Premier ministre a.i Claude Joseph, en charge des actions de l’Etat depuis l’assassinat de Jovenel Moïse.

Dans ses propos, le nouveau chef du gouvernement a reconnu qu’une situation très critique attend la nouvelle équipe, notamment le climat d’insécurité. Le chef de ce nouveau gouvernement qui a la charge de conduire le pays vers les élections a promis de créer un climat sécuritaire stable et fiable qui favorise la tenue des activités politiques.

« Plusieurs dossiers brulants sont en souffrance. Le travail commence dès aujourd’hui », a dit le nouveau chef de la Primature, également ministre des Affaires sociales et du Travail. Le neurochirurgien s’est montré en faveur d’un dialogue permanent entre tous les acteurs concernés dans une perspective d’inclusion.

Tout en souhaitant un prompt rétablissement à la veuve du président Moïse, le Premier ministre Henry a réitéré son engagement pour que Justice soit rendue au chef de l’Etat tragiquement assassiné en sa résidence à Pèlerin 5.

Pour sa part, le PM sortant, a tenu à exposer un tableau sombre de la situation du pays. Dr. Joseph en a profité pour rappeler que le président assassiné voulait mettre en place un gouvernement de consensus.

D’un autre côté, Claude Joseph s’est vanté d’avoir pu éviter une situation chaotique au lendemain de la mort du chef de l’Etat. Il en a profité pour rappeler les révélations des premiers éléments de l’enquête qui, selon lui, confirment que le crime a été commis par des mercenaires « recrutés pour cette sale besogne ».

Il convient de noter qu’aucune des interventions n’a fait mention de l’organisation du référendum constitutionnel, projet tant chéri par le président Jovenel Moïse de son vivant.

Laisser un commentaire

Votre adresse électronique ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont marqués d'un *