Jovenel Moïse veut traquer les “bandits à cravate”

Jovenel Moïse veut traquer les “bandits à cravate”

Haïti connaît une flambée de l’insécurité. Le garant de la bonne marche des institutions qui dit être sensible à la question a annoncé ,ce mardi 28 janvier ,au Palais national qu’au plus haut niveau de l’État des dispositions seront prises pour traquer les auteurs intellectuels qui alimentent l’insécurité dans le pays. En outre, des mesures seront adoptées pour mieux équiper la police nationale qui doit répondre aux actes des
bandits.

Barbancourt

le rhum des connaisseurs

Un groupe bien déterminé se cache derrière les actes d’insécurité enregistrés dans le pays, de l’avis de Jovenel Moïse qui fait savoir que les agents de la PNH mettront tout en œuvre pour traquer ces têtes pensantes.

Où est-ce que les jeunes des quartiers populaires trouvent des armes et des munitions?s’interroge le locataire du palais national qui promet de traquer les personnes qui les utilisent comme pion pour semer la terreur dans le pays.

Pour y parvenir, Jovenel Moïse souligne que le Conseil Supérieur de la Police Nationale travaille pour mieux équiper la PNH qui, dit -il, doit mettre la main au collet des délinquants se limitant pas aux jeunes des quartiers pauvres mais également les délinquants à costume qui sont bien installés dans les hauteurs de la capitale. “Nous travaillons pour mettre la police en situation proportionnelle par rapport aux actes des bandits pour qu’elle puisse être en condition de ramener de l’ordre dans le pays”, dit-il.

Le locataire du palais national invite, en outre, les bandits de tous les rangs à remettre armes et munitions à la commission de désarmement. Ce afin d’éviter une opération coup poing, a-t-il annoncé.

“Ensekirite a nou pa dakòl. Nou pap dakò yo lage peyi a nan kawo”, a indiqué Jovenel Moïse qui n’entend pas reculer face à ses responsabilités.

Lors d’une conférence de la PNH le 22 janvier dernier, le commissaire Michel-Ange Louis Jeune a admis une recrudescence surprenante des cas de kidnapping dans la région métropolitaine. Selon lui, de janvier à aujourd’hui la PNH est au courant de 15 cas, dont 8 au centre-ville, 4 à Delmas, 1 à Léogâne, 1 à Clercine, 1 à Croix-des-Bouquets.

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