La BID approuve une subvention de 100 millions de dollars pour renforcer le système de santé dans le Grand Nord d’Haïti

La BID approuve une subvention de 100 millions de dollars pour renforcer le système de santé dans le Grand Nord d’Haïti

Dans un communiqué publié ce mercredi 8 octobre 2025, la Banque interaméricaine de développement (BID) a annoncé l’approbation d’une subvention de 100 millions de dollars destinée à aider Haïti à reconstruire les services de santé essentiels dans les trois départements du Grand Nord. Cette initiative vise à sauver des vies et à prévenir les handicaps.

Selon le communiqué, cette opération, approuvée par le Conseil d’administration de la BID, contribuera à renforcer le système de santé haïtien, à réaliser des enquêtes et analyses clés pour la gestion sanitaire, et à faire progresser la numérisation des services médicaux. Les données recueillies permettront l’élaboration d’un plan directeur d’investissement à moyen terme.

L’institution précise que cette initiative s’appuie sur les interventions menées depuis 2022 dans le cadre des programmes de protection sociale soutenus par la BID. Elle viendra appuyer directement la prestation de services essentiels visant à prévenir et traiter les maladies non transmissibles telles que le diabète et l’hypertension, ainsi que les maladies infectieuses comme le choléra, la tuberculose, le paludisme, le VIH et le papillomavirus humain.

La subvention sera décaissée et mise en œuvre sur une période de 84 mois. Le projet devrait bénéficier directement à environ 750 000 personnes issues des communautés ciblées, notamment dans les trois départements du Nord du pays.

« Le programme développera des protocoles de soins tenant compte des besoins et des préférences des groupes marginalisés, notamment les personnes déplacées internes, les migrants de retour, les femmes vulnérables et les personnes en situation de handicap, afin de favoriser leur autonomisation », souligne le communiqué.

La majeure partie des ressources sera consacrée au renforcement des infrastructures sanitaires, dans le but d’améliorer la capacité de réponse du réseau d’établissements desservant les communautés prioritaires. « Il s’agit de la première étape d’un engagement à long terme visant à reconstruire la capacité de réponse du système de santé publique, en commençant par la grande région Nord », conclut la BID.