La compagnie régionale Air Antilles, menacée de fermeture, obtient un sursis et cherche des investisseurs

La compagnie régionale Air Antilles, menacée de fermeture, obtient un sursis et cherche des investisseurs

Un avion de la compagnie Air Antilles, à l’aéroport de la Martinique, en 2015. MAXIME C-M/WIKIMEDIA/CC-BY-SA-2.0 La compagnie régionale Air Antilles, dont la licence arrivait à expiration mardi 30 septembre, a annoncé, à ce terme, avoir obtenu un sursis de quatre mois jusqu’au 31 janvier 2026, alors que son avenir dépend encore de l’arrivée d’un

Un avion de la compagnie Air Antilles, à l’aéroport de la Martinique, en 2015.

La compagnie régionale Air Antilles, dont la licence arrivait à expiration mardi 30 septembre, a annoncé, à ce terme, avoir obtenu un sursis de quatre mois jusqu’au 31 janvier 2026, alors que son avenir dépend encore de l’arrivée d’un nouvel investisseur.

« La licence d’exploitation d’Air Antilles est renouvelée pour quatre mois, marquant une étape cruciale dans le développement de la compagnie aérienne », a indiqué la compagnie dans un communiqué, ajoutant que « cette décision fait suite aux négociations constructives menées avec les services de l’Etat et les ministères concernés ».

Air Antilles était avec Air Caraïbes le seul transporteur aérien à desservir les îles françaises de cette région jusqu’à la liquidation judiciaire de sa société mère, le groupe Caire, en août 2023. Elle a été relancée en juin 2024 avec l’appui de la collectivité de Saint-Martin, actionnaire majoritaire qui a investi plus de 16 millions d’euros en le justifiant par la continuité territoriale dans cette petite île franco-néerlandaise.

Un besoin de cinq à dix millions d’euros

« Il fallait tout mettre en œuvre pour sauver le soldat Air Antilles, faire en sorte qu’il continue à voler et permettre à nos concitoyens de se déplacer à un prix raisonnable », a dit à l’Agence France-Presse (AFP) le président du conseil territorial de Saint-Martin, Louis Mussington, après le renouvellement de la licence.

La pérennité de la compagnie aérienne reste suspendue à l’arrivée d’investisseurs potentiels alors que la compagnie a besoin de cinq à dix millions d’euros, selon Louis Mussington. « On continue à discuter avec des investisseurs potentiels », assure-t-il, évoquant deux pistes « assez avancées ».

La compagnie ne dessert que les îles françaises des Antilles (Saint-Barthélémy, Saint-Martin, Guadeloupe et Martinique). Elle a transporté 100 000 passagers depuis le début de l’année.

Le Monde avec AFP

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