La gourde réduite à sa plus simple expression !

La gourde réduite à sa plus simple expression !

La décote de la monnaie nationale s’accélère à un rythme exponentiel. Cette semaine, il en faut plus de 80 gourdes pour un dollar américain. Le pouvoir d’achat baisse de plus en plus, le prix des produits de première nécessite grimpent ; le peuple est aux abois. L’Etat se la coule douce, aucune mesure n’est annoncée pour redresser la barre.

Barbancourt

le rhum des connaisseurs

L’auteur du livre ‘’Haïti a choisi de devenir un pays pauvre’’, Etzer Emile tire la sonnette d’alarme et dénonce : ‘’l’absence de discipline au niveau de l’Etat est la cause du déficit budgétaire record enregistré pendant le premier trimestre de l’exercice fiscal’’.

Selon l’économiste, les dépenses de l’Etat ont augmenté de 35% au 1er trimestre de l‘année fiscale en cours par rapport au trimestre précédent alors que les recettes ont baissé de 7%. A ce rythme, le déficit budgétaire de 2018 sera beaucoup plus élevé que 2018. La hausse du dollar et l’inflation suivront’’, analyse le professeur La hausse du dollar et l’inflation suivront’’, analyse le professeur La hausse du dollar et l’inflation suivront.

Poussant plus loin son analyse, le professeur à l’Université a précisé que la rareté du dollar sur le marché causée par le déficit budgétaire record durant le 1er trimestre de l’année fiscale 2018-2019 doit interpeler les autorités selon l’économiste Etzer Emile.

‘’Pour l’instant, les conséquences sur l’activité économique sont  importantes mais demeurent limitées, toutefois les mauvais résultats économiques du pays sont annonciateur d’une grave crise’’, estime l’économiste.

D’après Etzer Emile, le manque de sincérité budgétaire et la multiplication des dépenses hautement improductives impactent les statistiques économiques du pays alors que les recettes ne cessent de baisser.

Ce dernier se dit très pessimiste concernant le taux de change dans les mois qui viennent.

Dans l’intervalle, la Banque de la République d’Haïti a décidé d’augmenter les coefficients de réserve obligatoire sur les passifs libellés en gourdes et en monnaie étrangère.

En effet, dans une note datée du 29 janvier, le gouverneur de la BRH, Jean Baden Dubois a annoncé aux banques commerciales que les taux de constitutions des réserves obligatoires en devises sont également modifiés.

Désormais, la banque centrale réclame 45% sur les dépôts en gourdes et 51% sur les devises pour les banques commerciales.

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